La lueur des phares nous renvoie depuis peu et à différents endroits de nos villes, les images psychédéliques d’une armée de soldats de la salubrité, déployés dans toute les grandes villes pour assurer le balayage des rues. Tantôt rassemblés puis répartis en petits groupes, ces ouvriers de la nuit offrent au regard, un spectacle hollywoodien qui fait penser à des automates avec des uniformes phosphorescents assez modernes et tout un équipement fonctionnel. On se dit qu’il n’y a pas de sot métier, il n’y a que de sottes gens. Mais quand on a fini d’admirer leurs beaux uniformes la nuit et constaté les résultats de leur passage le matin, on prie intérieurement qu’ils ne viennent pas poser un jour, un panneau du genre : « ...Et le Seigneur regarda notre travail... Ça lui a beaucoup plu ! Puis ensuite, il demanda a voir notre salaire... C’est alors qu’il se retourna et se mit à pleurer !!! »
Anicet
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