On ne va pas se mentir : qui a vraiment peur ?

22 novembre 2024

Des esprits qu’on considère brillants, analysant la grande inertie qui s’observe aujourd’hui dans le pays, assurent que c’est la conséquence du règne de la terreur. Ce pays, naguère grouillant et même effervescent en pareille occurrence, ressemble curieusement en effet à un grand désert, à un an de la campagne électorale comptant pour l’élection présidentielle. Pas de marches fructueuses ne de messes joyeuses. Pas de suscitations bruyantes de candidatures. Exit le syndicalisme violemment patriotique et le mercantilisme politique gratifiant. Mais, entre nous, un seul homme peut-il être tenu pour responsable d’une couardise aussi généralisée ? Il faut peut-être en douter. Parce qu’il faudrait dompter et lobotomiser chaque acteur politique, judiciaire, policier, médiatique…Mission impossible. Qu’une télécommande providentielle s’invite demain dans le débat, et ce sera l’effervescence de nouveau. Parce que, en vérité, je vous le dis, l’action la plus significative du pouvoir de la rupture n’est pas de nous avoir tous pétrifiés par la terreur. Non. C’est d’avoir intelligemment coupé, par anticipation, toutes les sources de financements occultes.
Anicet



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