On ne va pas se mentir : Si la femme était l’homme

On ne le sait pas toujours mais le monde aurait pu être tout autre, si les modes de vie imposés par la nature et les circonstances étaient tout autres. Aussi vrai que les occidentaux, au fil des siècles, ont pu devenir blancs, les hommes et les femmes étaient, initialement, des êtres quasiment identiques en terme de potentiels, en dehors des attributs sexuels. Dans une autre version de l’organisation préhistorique dont nous avons hérité, les femmes auraient pu être les « gnónnù glégbénou » (entendre les femmes règnant sur l’extérieur) et les hommes les « sounù xwésì », (entendre les hommes, rois de l’intérieur), en référence à la répartition des rôles au sein de la famille et dans la maison. En y repensant, le monde se porterait peut-être bien mieux si, les hommes, testicules scotchés, cheveux attachés et clarinette baveuse en mode balançoire, se contentaient de dorloter les enfants laissés par les femmes et d’assurer les tâches ménagères, dans l’obéissance et la soumission. Les Agodjiés conduiraient alors notre destinée. Peut-être avec plus de rigueur, plus de dignité et moins de chaos…