On ne va pas se mentir : une affaire de couilles

8 novembre 2024

« De toutes façons, l’homme le plus puissant du monde ne pouvait pas être…une femme ». Cette remarque d’une personnalité de mes relations, en réponse à mon texte publié hier, à éveillé ma curiosité. J’ai aussitôt convoqué mes souvenirs d’où j’ai exhumé, entre autres, la finlandaise Tarja Halonen, l’argentine Isabel Martinez de Pérón, la mexicaine Claudia Sheinbaum, la brésilienne Dilma Rousseff, la philippine Corazón Aquino, la Libérienne Ellen Johnson Sirleaf…
Et je me rends à l’évidence que le monde dit libre est demeuré phallocrate. En 47 élections présidentielles aux États-Unis par exemple, ces machistes ont, quelques fois, fait semblant de laisser venir une femme à la Maison blanche, sans jamais la laisser y entrer autrement qu’en accompagnatrice. Pour devenir « l’homme le plus puissant du monde », il ne suffit pas d’avoir du charme, de l’intelligence, de la culture, des idées ; d’être charismatique et de bonne moralité. Non. Pour devenir le Président des États-Unis, Il est indispensable d’avoir…une paire de couilles. Au sens propre.
Anicet



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