Etude au Parlement de la loi de finances, gestion 2025 : Véronique Tognifodé expose sur un budget prévisionnel de 26.983.853.000 FCFA

La Ministre des affaires sociales et de la microfinance, Véronique Tognifodé, a présenté le projet de budget, 2025 de son département ministériel à la Commission budgétaire de l’Assemblée nationale ce mardi 19 novembre 2024. C’était au Palais des gouverneurs à Porto-Novo. Au titre de la gestion 2025, les crédits au ministère des affaires sociales et de la microfinance (MASM) s’élève à 26.983.853.000 francs CFA contre 25.456.173.000 francs CFA en 2024, soit une hausse de 6,00%, tiré notamment par les dépenses d’investissement public qui ont connu une hausse de 67,44% par rapport à 2025. Du document présenté aux députés par la Ministre Véronique Tognifodé, il ressort qu’en dehors de la poursuite des grandes réformes engagées au cours des années antérieures, les ressources affectées au budget 2025 seront consacrées aux principales activités phares.
Parlant des activités phares, la Ministre des affaires sociales et de la microfinance, a cité le démarrage effectif des travaux de construction et d’équipement des Guichets Uniques de Protection Sociale, le démarrage effectif des travaux de rénovation des centres de formation spécialisés des personnes handicapées et des centres de promotion sociale des aveugles, la prise en charge de 150 000 ménages pauvres extrêmes dans les 77 communes à travers des transferts monétaires pour la subsistance alimentaire et la mise en place des activités génératrices de revenus (50.000 FCFA x 2) grâce au programme GBESSOKE, le relèvement économique de 2.500 ménages victimes de chocs climatiques à raison de 200.000 FCFA / ménage, la mise en place d’un système intégré de gestion au profit du MASM, l’intensification de l’assurance maladie obligatoire, le lancement de la première phase d’extension du volet ARCH formation au profit de 4 nouvelles communes, l’accompagnement de 3000 artisans par l’octroi de crédits d’équipements, l’extension complète de l’implémentation de l’initiative des classes socio-éducatives, l’appui aux établissements inclusifs d’éducation et de formation des personnes handicapées à travers une subvention annuelle.
Elle a également cité la poursuite du paiement des aides financières aux étudiant(e)s handicapés non boursiers, le démarrage du projet de prise en charge intégrée des enfants de rue, la poursuite de la prise en charge des enfants autistes, l’appui à l’entrepreneuriat des personnes handicapées, la mise en place et opérationnalisation du Centre d’assistance psychiatrique et d’accompagnement des personnes en situation de mendicité, l’établissement des cartes d’égalité de chance au profit des personnes handicapées, la poursuite du paiement des aides financières aux parents vulnérables donnant naissance aux triplés et plus, l’extension des interventions du projet d’éducation financière et de protection des clients des SFD, le démarrage du projet d’accroissement de la résilience climatique et économique des petites entreprises agroalimentaires dirigées par les femmes (ARCEPE-AHINADJE), la poursuite et le renforcement du micro crédit Alafia.