Le processus électoral pour les législatives de 2023 suit normalement sont cours. La précampagne a été amorcée par le plaidoyer des chefs de partis politiques en l’occurrence ceux de l’opposition à l’endroit des responsables de la Commission électorale nationale autonome (CENA). Hier à Azalai Hôtel de la plage de Cotonou, la requête qu’ils ont formulée a été bien claire : « La Cena ne doit rejeter aucun dossier de candidatures même s’il n’est pas au complet. Même si une liste de candidature ne comporte pas tous les 109 dossiers de titulaires et 109 dossiers de suppléants, la Cena doit d’abord l’accepter et l’étudier avant de demander un éventuel complément. Même si une liste de candidatures ne comporte que deux candidatures, la CENA devra l’accepter ». Une doléance de mauvais goût aux yeux des responsables de la CENA qui tiennent au respect des textes en vigueur en matière de processus électoral. Aux dires du président de la CENA, Sacca Lafia, « Nos devons respecter les textes. Lorsque vous déposez vos dossiers et qu’ils ne sont pas en nombre suffisant, on vous le retourne pour complément dans un délai de 48 heures ».
De plus, des partis politiques ont souhaité que la CENA soit claire sur la pièce à fournir pour le scrutin parce qu’actuellement la loi parle d’une pièce d’identification (permis de conduire, cartes scolaires, cartes d’identité, passeport…). Et selon certains chefs de partis politiques, il y a des potentiels candidats pour les législatives qui n’ont aucune pièce d’identité. A cet effet, le président de la CENA a promis rentrer en négociation avec l’ANIP pour une distribution gratuitedu CIP aux citoyens béninois. Le sujet relatif aux différentes pièces à fournir pour les législatives de 2023 porté devant la Cour Constitutionnelle par le président de Moelle Bénin, Jacques Ayadji a été également évoqué.
Quelques semaines après le rappel du ministre des enseignements (...)
- 2 juin 2023