L’émission Zone Franche de canal3 Bénin a reçu, ce dimanche 15 septembre 2024, le coordonnateur départemental du Zou de l’organisation de la jeunesse du Bloc Républicain (OJBR). Il était question pour Joël Bossikponnon d’analyser les questions brûlantes de l’actualité nationale et de faire des propositions à l’exécutif.
« Avec ce qui a été dit, il est clair que le gouvernement n’est mêlé ni de près ni de loin à l’enlèvement de frère Hounvi ». Ainsi s’exprimait Joël Bossikponnon, jeune acteur politique et membre du bureau politique du Bloc Républicain sur l’affaire « Frère Hounvi » sur les plateaux de Canal3 Bénin. Pour lui, il n’y a pas péril en la demeure dans ce dossier qui secoue l’opinion nationale et internationale. Au sujet du procès des ravisseurs du chroniqueur, désormais dans la main de la justice béninoise, l’invité a déclaré que « frère Hounvi » n’a pas reconnu Médégan Fagla Ouanilo. « Il suffit que Hounvi reconnaisse Ouanilo et tout le monde dirait que cet enlèvement engage le gouvernement », a-t-il confié. Au terme de ce procès, certains de ses ravisseurs ont reconnu les faits et ont été condamnés à des peines d’emprisonnement. Face à ce verdict, il a estimé que la justice est indépendante. « Il faut croire à la justice béninoise », s’est-il réjoui. Tout de même, Joël Bossikponnon a le regard fixé sur le 7 octobre prochain pour l’audience de Steve Amoussou. Il espère que l’accusé va apporter les preuves de ses allégations à travers ses chroniques. Criblé de questions sur la position de sa formation politique dans cette affaire, le jeune acteur politique de la mouvance a confié que le BR a expliqué que le sujet a fait objet de débat à l’interne mais le parti n’a pas souhaité donner sa position du fait qu’elle est pendante devant la justice. Ne passant pas sous silence l’impact de cette affaire, il a déclaré que « Si frère Hounvi apporte les preuves de ses accusations, la mouvance présidentielle sera en difficulté ».
« …on a dépassé l’étape du chantage »
L’actualité politique oblige, Joël Bossikponnon s’est également prononcé sur le nouveau code électoral. Le Bénin, a-t-il commenté n’y fait pas exception. C’est pourquoi, à l’entendre, cette loi portant code électoral enfle la polémique. « C’est de l’ordre normal des choses », a-t-il estimé. Mais, il soutient que l’heure n’est plus à la politique politicienne au détriment du développement. « Vous savez, en politique, on a dépassé l’étape du chantage, l’étape de la médisance et du sabotage », a-t-il scandé pour alerter l’opinion nationale. Pour l’invité de Franck Esaï Ahounou et Wiliam Klikan, il ne revient pas au gouvernement d’engager la révision du code électoral. Il a souligné qu’il revient aux députés d’engager le débat au parlement pour sa relecture. Je pense que ce code qui a été voté est le meilleur. Dans ce code, les candidats sont portés par les partis politiques. Aux opposants de ce nouveau code, il invite à faire des lobbies afin d’amener les députés à rouvrir les débats autour du code si c’est encore nécessaire. « Le code électoral actuel est le meilleur que le Bénin ait eu car il rassure et l’opposition et la mouvance pour les élections générales de 2026 », a-t-il reconnu, tout en félicitant les députés pour la révision de ce texte.
« …Achever les chantiers du PAG »
L’année 2026 pour les premières élections générales au Bénin a aussi cristallisé les discussions. L’invité de cette émission trouve que le chef de l’État et ses ministres doivent travailler à achever les chantiers du programme d’action du gouvernement (PAG) amorcés. Selon lui, 90% des travaux prévus au PAG ont été déjà lancés pour le bonheur des populations. Dans ce cadre, le jeune acteur politique estime que la priorité doit être donnée à l’achèvement de ces différents chantiers et aux stratégies pour aborder les 10% restants. Participant aux diverses tournées de reddition de comptes organisées par l’exécutif en sa qualité de membre BR, Joël Bossikponon avoue avoir rencontré des béninois fiers de leur Chef de l’Etat pour ses réalisations à travers tout le pays. Il recommande au président Patrice Talon de poursuivre et de renforcer le volet social inscrit dans le PAG 2 afin de mieux impacter les couches défavorisées de notre pays. « Nous serons évalués en 2026 sur la mise en œuvre du Pag », a-t-il souligné. Au cours de cette émission, il s’est prononcé sur la vie du Bloc Républicain et le séminaire des maires de cette formation politique.
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