Projet de budget 2025 du MAEP : Cossi Gaston Dossouhoui a défendu 146 904 938 746 FCFA hier au Parlement

26 novembre 2024

Le défilé des membres du gouvernement devant la Commission budgétaire de l’Assemblée nationale dans le cadre de l’étude du projet de loi de finances, gestion 2025 se poursuit au Palais des gouverneurs à Porto-Novo. Au nombre des Ministres reçus hier lundi 25 novembre 2024, il y a le Ministre de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche, Cossi Gaston Dossouhoui. Devant les députés, ce dernier a défendu un projet de budget de 146 904 938 746 FCFA CONTRE 117 376 753 956 FCFA en 2024 pour son département ministériel. Il s’agit d’un projet de budget qui s’articule autour de deux budgtets programmes à savoir le Budget du Programme qui bénéficie de 14 992 908 937 FCFA contre 9 196 786 875 FCFA en 2024 soit une forte progression de 63,02% pour renforcer le dispositif de production, de transformation et de commercialisation et le Budget du Programme Pêche et aquaculture estimé à 7 854 090 413 FCFA contre 7 075 855 487 FCFA 2024, soit une progression de 10,99% pour la promotion des filières : tilapia, clarias, pingasius, et poissons de pêche. Pour l’année 2025, il est prévu 31 Projets d’investissements publics d’un montant total de 86,05 Milliards dont 18 Projets à financement mixte pour 64,92 Milliards Fcfa et 13 Projets exclusivement sur ressources internes pour 21,13 Milliards Fcfa.
Pour l’année 2025, un accent sera mis sur le projet de Développement des Chaînes de Valeur des Racines et Tubercules (PDCV-RT), pour un montant de 41 Mds FCFA, financé par la Banque Islamique de Développement (BID). Son objectif global est de contribuer à la sécurité alimentaire et nutritionnelle, renforcer la croissance économique et améliorer les revenus des ménages grâce à une amélioration de la production, de la transformation, de la commercialisation et du soutien à la participation du secteur privé aux chaînes de valeur du manioc, de la patate douce et de l’igname. Sa couverture géographique comprend quatre (04) pôles de développement agricole (PDA), notamment les Agences Territoriales de Développement Agricole 4, 5, 6 et 7 qui représentent 93,44% de la production nationale de manioc au Bénin. Par ailleurs, il sera poursuivi la couverture des besoins alimentaires par production locale, l’amélioration de l’attractivité de l’activité agricole et l’adoption des innovations avec atténuation de l’empreinte carbone. On peut également citer la promotion du nouveau type d’élevage : résilient, sécurisé et rentable pour les acteurs des CVA, le développement aquaculture de type moderne et promotion de la pêche durable, le renforcement de la productivité des filières végétales prioritaires, la mise en œuvre du Programme National de Développement des Plantations et Grandes Cultures, le développement et la valorisation des aménagements hydroagricoles, l’intensification de la mécanisation agricole le long des chaînes de valeur, pour ne citer que ces secteurs cibles.



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