Le projet de budget, exercice 2024 du ministère du travail et de la fonction publique s’élève à 7 682 736 688FCFA contre 8 178 173 968FCFA pour l’année 2023 soit une diminution de 6,06%. C’est ce qu’a laissé entendre ce lundi 4 décembre 2023, la Ministre du travail et de la fonction publique, Adidjatou Mathys après son passage devant la Commission budgétaire de l’Assemblée nationale. Ce projet de budget est réparti en dépenses ordinaires et dépenses en capital. Pour les dépenses ordinaires dudit projet de budget, elles sont estimées à 7 217 736 688 FCFA et intègrent les dépenses de personnel qui s’élèvent à 2 786 941 688FCFA et représentent 93,95 % du budget annoncé. La rubrique "Dépenses de Personnel" est constituée essentiellement de la masse salariale des Fonctionnaires de l’État et les Agents Contractuels de l’État (ACE) et qui est directement gérée par le MEF et susceptible d’être réajustée au cours de l’exécution du Budget 2023 en vue de combler le déficit de personnel du Ministère. Outre les dépenses de personnel, les dépenses ordinaires concernent également les Biens et Services (répartis et non répartis), les Transferts Courants et le Budget d’Equipements Socio Administratifs sont évaluées à 4.430 795 000 FCFA, soit 57,67% du budget du Ministère. Les Dépenses en Capital de 2024, c’est-à-dire le Programme d’Investissements Publics (PIP), ont connu une diminution de 57,14 % par rapport à 2023. Elles sont passées de 865 000 000FCFA à 465 000 000 en 2024 et représentent 6,05 % du budget. A la fin de la présentation, la Ministre Adidjatou Mathys, a levé un coin de voile sur les projets inscrits au titre de l’année 2024 devant la presse parlementaire.
(Lire ci-des
sous la déclaration de la Ministre Adidjatou Mathys après son passage devant la Commission budgétaire du Parlement)
« …Au titre du Programme d’actions du gouvernement II (PAG II) nous avons à l’instar des autres départements ministériels, des projets dont l’exécution est à notre charge et des réformes dont nous devons poursuivre la mise en œuvre. Au titre des programmes, nous en avons deux à savoir le Programme d’appui à la modernisation de la gestion des ressources humaines de l’Etat, un projet phare que nous devons conduire avec célérité en 2024. Nous avons également le Programme d’appui à la modernisation et à la restructuration de l’administration parce que nous devons moderniser notre administration pour en faire une administration de développement. Nous en sommes déjà là parce qu’il y a plusieurs services qui sont dématérialisés à travers la numérisation. Nous avons mis en place des centres communaux de services publics qui permettent aux usagers clients de l’administration de ne pas se déplacer vers les grandes villes pour bénéficier de certains services mais plutôt d’en jouir sur place. Nous avons déjà mis en place plusieurs e-services. (…) La Banque mondiale s’est intéressée à ces centres communaux de services publics en appuyant le gouvernement pour leur expansion dans toutes les Communes du Bénin. Nous travaillons dans la lutte contre la corruption. C’est d’ailleurs là l’intérêt de la dématérialisation des services par la limite des contacts avec les usagers clients. Enfin, pour la modernisation de notre administration, nous revenons d’un voyage dans un pays africain qui a beaucoup évolué dans la modernisation de son administration. Nous sommes allés nous inspirer de leurs expériences. Nous espérons que d’ici l’année 2025, notre administration va présenter un nouveau visage. Je voudrais remercier les honorables députés pour le moment que j’ai passé cet après-midi. Il y a eu beaucoup d’éloges à notre endroit pour ce que nous sommes en train de faire. Néanmoins, nous n’allons pas nous arrêter en si bon chemin… »
- 4 octobre 2024
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