Séminaire ‘’Mercredi scientifique’’ à l’Université d’Abomey-Calavi : La valorisation des rythmes traditionnels au cœur des échanges

7 décembre 2023

Le directeur de l’Ecole doctorale pluridisciplinaire, Espace cultures et développement (EDP-ECP) a organisé un séminaire intitulé ‘’Mercredi scientifique’’ ce mercredi 6 décembre 2023 à l’Université d’Abomey-Calavi (UAC). C’est une occasion pour Prof Placide F. G. A. Clèdjo et ses pairs de présenter une première partie des résultats de recherche du laboratoire Aziza sur les rythmes traditionnels d’Afrique notamment ceux du Bénin.

Organiser une activité scientifique pour marquer la présence à l’UAC de Nicolas Darbon, Enseignant chercheur en musicologie à l’université de Marseille. C’est ce qui justifie l’organisation du ‘’Mercredi scientifique’’ de concert avec les responsables de l’Institut national des métiers d’arts, d’archéologie et de la culture (INMAAC). L’arrivée au Bénin de Nicolas Darbon est un bon signe du partenariat entre l’Ecole doctorale pluridisciplinaire et l’université de Marseille dans le domaine des travaux de recherche des laboratoires sur la musique traditionnelle africaine et la musique contemporaine. C’est pour cela qu’il paraît opportun de présenter une première partie des résultats de recherche du laboratoire Aziza conduit par Prof Bienvenu Koudjo. Pour Prof Placide Clèdjo, directeur de l’Ecole doctorale pluridisciplinaire, Espace cultures et développement, c’est aussi une occasion pour réfléchir sur les rythmes de tradition qui concernent le Bénin. « On fait des recherches sur nos rythmes pour voir ce qu’on peut y gagner et qui peut permettre d’évoluer autrement que ce que nous pensons de façon classique », a-t-il fait savoir. Le directeur de l’EDP-ECD a également signalé qu’à cette occasion, le choix a été porté sur la présentation des résultats de recherche de laboratoire ethnomusicologie Aziza qui a travaillé sur la transcription des rythmes du Bénin avec la méthode d’écriture moderne en utilisant le solfège. L’hôte Nicolas Darbon a retenu du séminaire l’importance de soutenir les efforts scientifiques d’archivage pour les musiques traditionnelles qui sont la richesse immatérielle du Bénin. « Je trouve que les résultats issus des recherches ont été bien présentés par Prof Bienvenu Koudjo », a-t-il confié. Le professeur Bienvenu Koudjo a précisé que le focus a été mis sur la transcription des rythmes de la musique traditionnelle dans les cultures fon et Goun. « Nous prenons les rythmes qui, aujourd’hui n’existent plus mais nous travaillons aussi sur les rythmes qui existent déjà. Ce sont les rythmes des contrées du Bénin qui nous intéressent. C’est cela qui va permettre de sauvegarder la musique instrumentale béninoise de toutes contrées », a-t-il fait comprendre. Il n’a pas manqué de faire part des difficultés qu’ils rencontrent lors des travaux de recherche. Prof Romuald Tchibozo, Directeur de l’INMAAC, a rappelé que la musique est une composante essentielle de l’identité culturelle du Bénin. Ce séminaire a été meublé par des communications qui expliquent les tenants et aboutissants des rythmes traditionnels en vue de la valorisation de la musique traditionnelle. Le directeur de l’Ecole doctorale pluridisciplinaire a promis d’en organiser d’autres les fois à venir pour la présentation des résultats de recherche d’autres laboratoires.
Fidégnon HOUEDOHOUN



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