Le secrétaire général adjoint du gouvernement et porte-parole du gouvernement s’est prononcé sur le nouveau code électoral voté les 5 et 6 mars derniers à l’Assemblée nationale. Wilfried Léandre Houngbédji a fait observer que ce code électoral est inclusif.
« L’inclusion, ce n’est pas que tous ceux qui ont envie d’être candidats le soient ». C’est en ces termes que Wilfried Léandre Houngbédji, secrétaire général adjoint du gouvernement et porte-parole du gouvernement a soutenu que le nouveau code électoral voté est inclusif. Aussi, a-t-il fait savoir qu’avec ce code, tous les partis présents à l’Assemblée nationale, qu’ils soient de la mouvance présidentielle ou de l’opposition, peuvent se faire représenter à la présidentielle. « Que ce soit Les Démocrates (LD), Union progressiste Le Renouveau (UPR) ou Bloc Républicain (BR), au terme du code amendé par l’Assemblée nationale, ils remplissent, tous, les conditions aujourd’hui pour avoir leur candidat à la présidentielle de 2026. Même le seuil de 15% du collège électoral a été fait pour tenir compte de l’existant. Puisque ceux qui sont là aujourd’hui ont au moins les 15% du collège des parrains maires ou députés compris. Donc, la présidentielle de 2026, c’est aussi bien ouvert pour l’opposition que pour la mouvance présidentielle », a fait remarquer Wilfried Léandre Houngbédji. En ce qui concerne les critères de 20%, le porte-parole du gouvernement a estimé que les partis ont le temps de travailler pour être à jour. « L’exigence de 20% de seuil de qualification pour être éligible à la répartition des sièges est disposée pour l’avenir. C’est à partir de 2026. Cela veut dire que tous les partis, aussi bien ceux qui sont à l’Assemblée que ceux qui n’y sont pas, ils ont le temps de travailler à renforcer leurs bases, à grossir, à convaincre d’autres de s’associer à eux pour fusionner et devenir grand pour aller conquérir des militants sur le terrain pour devenir encore plus grands. Cette disposition s’applique donc à tous les partis. Lorsque la loi exige cela, la vertu, c’est de promouvoir chez nous des partis grands véritablement nationaux qui soient présents dans toutes les circonscriptions électorales de notre pays », a-t-il signalé. Le porte-parole du gouvernement a également ajouté que c’est l’unité nationale qui est promue de façon implicite à travers cette disposition.
Fidégnon HOUEDOHOUN
- 4 octobre 2024
- 4 octobre 2024