1er congrès ordinaire du Snept-Bénin : Les travailleurs saluent les réformes et renouvèlent le bureau

27 novembre 2023

« Quelles qualifications professionnelles pour le métier de transitaire enleveur dans le secteur portuaire au Bénin ». Ainsi est intitulé le thème du premier congrès ordinaire du Syndicat national des travailleurs enleveurs des sociétés privées de transit du Bénin (Snept-Bénin) qui s’est déroulé hier à la bourse du travail à Cotonou. Ces assises ont permis aux participants de faire le bilan du bureau sortant, d’amender les textes et de mettre en place un nouveau bureau pour relever de nouveaux défis.
Pour François Mèmèvo Ayéna, secrétaire général sortant du Snept-Bénin, le travail d’enleveur n’est pas chose aisée. Il faut donc une synergie d’actions de tous les acteurs de la chaîne portuaire avec le gouvernement pour donner un lendemain meilleur au métier. « Le travail d’enleveur est une activité qui exige beaucoup de qualités, la discipline, la rigueur, l’engagement, la responsabilité et l’honnêteté. Nous devons donner de la valeur à notre métier comme l’exigent les réformes. Il faut donc proposer des actions concrètes et réalisables, définir une feuille de route et élaborer un plan stratégique de développement à long terme afin que nous puissions travailler en synergie d’actions avec le gouvernement et nos partenaires. Nous devons agir ensemble. C’est une nécessité si nous ne voulons pas laisser à nos successeurs un secteur où le chacun pour soi sera érigé en règle », a-t-il précisé.
Abondant dans le même sens, Judes Fructueux Béhanzin, secrétaire général adjoint du Snept-Bénin a salué les réformes opérées par le gouvernement dans le secteur des enleveurs et a dénoncé le comportement de certaines maisons consignataires qui tendent à saboter ces réformes. « Grâces à ces réformes, le travail est désormais plus rapide dans notre secteur. Donc, sur le plan technique, ces réformes nous soulagent et nous remercions le gouvernement qui a pensé à amoindrir nos difficultés. Par contre, des difficultés persistent surtout au niveau de certaines maisons consignataires qui continuent de faire du désordre. Le comportement de ces maisons consignataires nous rend le travail très difficile. Les autorisations sortent tardivement, les factures qui devraient sortir en deux heures, font trois jours voire une semaine avant de sortir… ce sont ces désagréments que nous vivons actuellement. Sinon au niveau des réformes, tout va bien », a-t-martelé.
Le Snept-Bénin est soutenu dans ce congrès par la Cosi-Bénin à laquelle il est affilié. Occasion pour Machioud Batoko, secrétaire général adjoint de la Cosi-Bénin de prodiguer des conseils aux participants à ce congrès pour mieux affronter la situation dans laquelle ils travaillent. « Ce qu’il y a à faire, c’est de prendre conscience de ce que vous traversez pour mieux vous réorganiser… Il faut arriver à une convention collective dans votre secteur, la Cosi-Bénin vous accompagne dans cette démarche », a-t-il rassuré.
A la fin de ce congrès, un nouveau bureau a été élu pour relever des nouveaux défis.



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