La chaire UNESCO des Droits de l’Homme et de la Démocratie a organisé sa 24ème édition de la session de formation ce mardi 14 novembre dans ses locaux à l’Université d’Abomey-Calavi. Cette édition qui porte sur la redevabilité de l’action publique a eu pour cible les acteurs publics dont notamment ceux de la société civile.
La chaire UNESCO DPH se met au service de la nation en apportant son expertise sur les pratiques de la bonne gouvernance de l’action publique. A cet effet, elle a outillé des acteurs de la société civile qui iront en mission pour influencer les autorités en charge de la gouvernance à tous les niveaux. Pour le compte de cette édition, les organisateurs ont identifié la thématique de la redevabilité qui est pour eux une problématique de la gouvernance. « Le thème de la session porte sur la redevabilité parce que quand on est aux affaires, on peut ne pas faire beaucoup attention à ce qui est promis, ce qui doit être fait, la démarcation est toute trouvée généralement entre ce qui est promis et ce qui est fait. Il est nécessaire pour les acteurs de la société civile d’accompagner les gouvernants, d’accompagner ceux qui sont au pouvoir pour les amener, pour appeler leur attention sur la distance qu’il y a entre ce qui devrait être fait et ce qui est fait. Moi je pense et je suis persuadé, l’activité est organisée pour les acteurs de la société civile en raison de leur participation citoyenne. Ils ont également un rôle moteur à jouer pour booster la mise en œuvre des engagements des acteurs publics », a expliqué le Professeur Samson Igor Guèdègbé, titulaire de la chaire UNESCO des Droits de la personne humaine et de la démocratie
La formation est organisée chaque année pour l’effectivité des droits de l’homme. Les acteurs de la société civile qui défendent les droits de l’homme, de leurs concitoyens, sont formés sur les outils de redevabilité à mettre en œuvre afin que les promesses soient mesurées dans leur effectivité et dans leur efficacité. « Mais à la vérité, on se rend compte parfois qu’ils n’ont pas les outils efficaces, qu’ils se fragilisent eux-mêmes dans cette lutte qu’ils mènent pour nous tous. On a donc voulu les outiller et mettre à leur disposition les armes nécessaires pour qu’ils puissent efficacement et effectivement accomplir leur mission professionnellement », soutient-il. Plusieurs communications ont meublé cette session de formation qui a également réuni d’autres experts et des étudiants.
- 14 octobre 2024