Au Bénin, l’École ouest-africaine de spécialisation en biologie médicale a, en marge de sa quatrième conférence de spécialisation en biologie médicale, ouvert ce lundi 11 novembre 2024 à Cotonou, son assemblée générale annuelle. À cette occasion, les experts du secteur, venus de tous les pays de l’Afrique de l’Ouest, se sont rassemblés pour réfléchir aux moyens de renforcer les capacités de diagnostic en laboratoire dans la région.
Réfléchir à l’amélioration de la qualité des soins en biologie médicale. C’est le but que se sont assigné les biologistes médicaux de l’Afrique de l’Ouest à l’occasion de l’ouverture de leur assemblée générale annuelle. Cette réunion, placée sous le thème : « Renforcement de la capacité diagnostique en laboratoire en Afrique de l’Ouest : le rôle des professionnels et des gouvernements nationaux », a réuni des personnalités influentes de la santé en Afrique de l’Ouest.
Selon le président du Collège postuniversitaire ouest-africain des sciences de laboratoire médical (WAPCMLS), Eugène Ikeh, cette rencontre revêt une importance capitale pour les pays de la sous-région, confrontés, il y a moins de deux ans, à la pandémie du coronavirus. À cet effet, il a insisté sur le partage de connaissances entre les experts afin d’aboutir à l’élaboration de stratégies pour mieux équiper les laboratoires et renforcer les systèmes de diagnostic en Afrique.
Pour sa part, le président du comité d’organisation, Éric Dona Dènon a insisté sur le renforcement du secteur de la biologie médicale tant au Bénin qu’en Afrique de l’Ouest, dans le but de mieux répondre aux préoccupations sanitaires à travers une amélioration de la qualité des soins. « Il est crucial que nous nous engagions dans l’amélioration de la qualité des soins dans tous les pays de l’Afrique de l’Ouest », a-t-il déclaré, appelant à une collaboration régionale accrue pour soutenir ces efforts.
Dans son allocution, Marcel Zannou, représentant du ministre de la Santé, a appelé les professionnels du secteur à une mobilisation totale face aux défis sanitaires. Ce dernier a insisté sur l’importance pour chaque acteur de se préparer « comme des soldats », prêts à affronter les menaces qui pèsent sur la sous-région. Selon lui, les risques sanitaires nécessitent une réponse rapide et concertée. À l’en croire, cette rencontre permettra aux spécialistes d’être informés, armés des meilleures pratiques et capables de répondre immédiatement aux situations d’urgence.
- 19 novembre 2024
- 19 novembre 2024
- 19 novembre 2024
- 19 novembre 2024