A L'AFFICHE CYRA PADONOU SEKE : Anihouvi caresse le sceptre d'Amour

10 janvier 2024

De la "Soirée Lovers" au "Festival des familles", de "Noël ensemble" à "Vacances utiles’’, le vaste champ que laboure Cyra, exhale un parfum qui se répand dans la sous-région et au-delà du continent noir. Les sillons qu’elle creuse, révèlent l’instrument de son labeur : le sceptre d’Amour.

Des croyants ou des mécréants, des jeunes ou des vieux, des politiques ou des apolitiques, sa mission n’est d’aucun bord mais à la fois de tous car son GPS ne connait de frontière à l’Amour qui n’est point mou. Sans complaisance, la digne fille de comédienne sensibilise les épouses raides comme le madrier dans l’intimité.
Il faut dire qu’avec la thérapeute relationnelle certifiée imago, "On se parle Cash" à A+Bénin, depuis 2023. En vérité, il y a plus de 15 ans que la télévision publique béninoise et elle sont "Unis pour toujours". Dans l’aventure médiatique ; son naturel, son rire aux éclats et son humour ne se sont guère ridés. Sur Canal+, les plateaux télévisés, dans les studios radios, locaux ou étrangers, Cyra maîtrise le sujet des con-joints et revêt honorablement les couleurs du 229. Le 28 Octobre 2023, celle qui préside l’Ong Love Power a été faite Ambassadrice africaine des solutions à Paris. Laissant ainsi des traces sur son passage, elle s’amuse à se comparer à l’escargot.
Référence faite à la lenteur de ce mollusque, la comparaison prend un nouveau sens : elle a mis tout son temps à réaliser que pour étancher sa soif d’amour, son unique sirop est Cyro. Ce dernier, héraut de la bonne nouvelle de l’Amour à la belle Yvette, a dû soupirer sept (07) ans avant de voir son endurante étincelle récompensée. Dès que les "écailles spirituelles" sont tombées de ses yeux, Cyra a été embrasée à son tour et à son prince charmant, elle s’est accrochée. Depuis lors, elle n’a cessé de filer l’amour sans se cacher d’être jalouse...Pauvre de celles qui auront l’idée d’approcher de trop près son bien-aimé car elles seront détectées par le radar de Mme Séké et elles ne vont point aimer l’affronter... Avant elles, une malheureuse interlocutrice de M. Séké l’a expérimenté à Nairobi. Aucune barrière n’a pu entraver la fougue de Mme Séké à défendre la toile qu’elle tisse avec son mari et la main divine depuis plus de 23 ans. Rien, fût-il son anglais approximatif ou une quelconque langue. S’ils pourraient en rire aujourd’hui, les deux conjoints, originaires du Nord et du Sud du Bénin, extrêmes opposés de ce pays côtier, ont dû surmonter "ensemble" les obstacles liés à leurs différences ethniques et bien plus encore.
Sur le banc des apprenants, dans le siège du public ou dans le fauteuil de paneliste, c’est sans surprise que la silhouette de Cyra apparaît aux formations de la Banque alimentaire du Bénin, au "Pédiatrie Show" et à tant d’autres évènements qui concourent au bien-être des familles. Elle aime apprendre et surtout aller au contact des gens. Les annales de l’EACE (Ensemble Artistique et Culturel des Étudiants du Bénin) de la fin des années 1990 le savent. L’institution universitaire a affiné sa personnalité en lui ouvrant des perspectives et opportunités.
Oui ! Il y a longtemps que "Dada Ani" réseaute. Elle a appris auprès d’un motivateur né : René Radiste, son père qu’elle adule tant. Pratiquant le sourire et la patience, ce séduisant "Hagbè" arrivait à s’ouvrir toutes les portes, même celles auxquelles il ne frappait pas. De surcroît, sa haute compétence d’électronicien lui avait acquis la fidélité et l’amitié de plusieurs clients même le plus insoupconné : le président Mathieu Kérékou ! Le Vieux "Caméléon", solide appui dans les moments très difficiles des Padonou, n’entendait pas faire réparer son poste téléviseur préféré par quelqu’un d’autre. Probité, labeur et leadership sont des traits que Yvette a hérités de son géniteur, son repère, l’astre le plus lumineux de son univers. Avec lui, elle a été fusionnelle jusqu’à son dernier souffle.

Pour qui connaît le récit des années solaires et obscures de sa famille, l’attachement de Cyra Yvette à la cause sociale ne surprend guère. Née et élevée dans le faste, la Queen a connu dès son adolescence les coups durs de la vie.
Après la faillite de la Sonamel qui employait son père, la rude épreuve de la maladie du bigame, pilier d’une grande famille alors en proie à la division, a projeté l’innocente de 17 ans dans le monde adulte. Responsabilisée pour recouvrir les nombreuses créances de son père, par ailleurs contraint à la vente de ses biens, elle a essuyé difficultés, déceptions pendant ses études puis sa quête d’emploi. De la précarité du quotidien à l’indifférence/l’ingratitude des inséparables ou habitués des largesses paternelles, la cadette de la fratrie unie de 12 enfants et les siens n’ont pu compter que sur les vrais amis : Me Robert Dossou et toutes ces personnes généreuses et bienveillantes dont les noms sont gravés dans son cœur et sa mémoire.
Dans les hauts et les bas, sa foi en Dieu a été éprouvée sans se briser et son espérance en lui s’est consolidée. C’est avec une rage de réussir décuplée que s’est forgée cette comptable gestionnaire, femme d’impact dont les actions du couple sont remarquées même au Vatican. Déjà en Novembre 2014, sur invitation du Pape François, le couple Séké a participé à un colloque international et interreligieux.
Bénie par la vie, des enfants qu’elle a portés dans ses entrailles et de ceux qu’elle porte dans son cœur, Anihouvi (Quoi de plus précieux qu’un enfant ! en langue fon) rayonne d’une joie de vivre communicative. Du ciel où il veille, son père peut se réjouir. Sa fille, "un fruit de l’arbre" a tenu la promesse de la fleur. Sur terre, "Maman Grâce", sa mère est assurément fière. Solidement arrimée à l’Amour, le bateau de la Queen vogue, avec ardeur et vivacité sur les années qui passent, vers le lointain port "Mémé love choco".

Frédhy-Armel BOCOVO



Dans la même rubrique