C’est le dernier trimestre de l’année 2023. Une année qui a connu son lot de malheurs au Bénin car des drames ont mis le pays dans l’émoi et de nombreuses familles dans le deuil. Le souvenir douloureux le plus récent est celui de l’incendie dans un entrepôt d’essence de contrebande à Sèmè-Kraké qui a enfumé une trentaine de vies. Mais avant cet épisode infernal, c’est la ville de Dassa qui a été témoin du premier drame de l’année en janvier. Il s’agit de l’accident d’un bus qui a tué une trentaine de personnes dans les flammes. Après cet accident de circulation, plusieurs autres se sont enchainés avec des dégâts non moins dramatiques. Outre les tragédies sur les routes, ce sont aussi les fleuves qui ont sévi. On y a également dénombré des dizaines de décès par noyade et aussi des naufrages du Nord au Sud, de l’Est à l’Ouest. Dans ce trouble, les eaux d’inondations n’ont pas épargné les ménages au point où de nombreuses localités ont été placées dans la zone rouge. Autant d’événements malheureux qui amènent à dire que le Bénin a également connu des catastrophes à l’instar de certains pays du monde frappés par le séisme, les incendies, les inondations, la canicule et les crues en 2023.
L’année 2023 tire déjà à sa fin en abordant le dernier trimestre. Et selon des superstitions au Bénin, cette période qui coïncide avec les fêtes d’année est le plus souvent marquée par des tragédies de tous genres. Elles vont des accidents de circulation aux décès les plus pathétiques. Les uns attribuent ces malheurs à des crimes rituels et d’autres à un principe de bilan de divinités. Qu’à cela ne tienne, les populations sont prévenues et doivent prendre des dispositions pour éviter que des larmes coulent en cette fin d’année. En effet, la première mesure doit être la prudence sur les routes. Les usagers sur les voies sont appelés à revoir leurs leçons de conduite, respecter le code, les instructions des Forces de sécurité, le port de casque, de ceinture de sécurité, éviter les excès de vitesse et respecter son couloir de circulation. C’est autant de règles à suivre pour sauver sa vie et celle des autres. Par ailleurs, les populations sont invitées à s’informer sur les alertes de crue des fleuves, des débordements de la mer pour des dispositions à prendre ou les comportements à éviter. La prudence est de mise par ces temps. Il est aussi important de protéger ses enfants et ne pas les laisser vadrouiller au risque d’être exposés à des enlèvements ou d’autres situations malheureuses. C’est une période de fête, il faut cultiver la paix et la tolérance pour que la joie soit le partage. Enfin, puisque les Béninois sont assez croyants, il est nécessaire de beaucoup prier pour que ce dernier virage de l’année soit sans drame.
Ange M’poli M’TOAMA