Achat de téléphones et ordinateurs de ‘‘seconde main’’ : de gros risques pour les acheteurs

7 décembre 2023

L’achat d’un téléphone portable ou d’un ordinateur dans l’informel peut s’avérer fatal. C’est un acte qui a l’air anodin mais lourd de conséquences car plusieurs en ont fait les frais. Ils ont acquis des appareils qualifiés de ‘‘seconde main’’ auprès de tierce dans un échange commercial sans traçabilité et se sont retrouvés dans les geôles. En effet, ils deviennent coupables grâce aux preuves trouveés dans les données des appareils dont ils sont désormais propriétaires. Malgré leur innocent, la pièce à conviction plaide contre eux. Souvent d’ailleurs, ces naïfs ne prennent pas le soin de se faire établir des pièces d’achat notamment les reçus ou exiger les papiers de l’appareil. Ce sont des erreurs fatales pour des actes naïvement posés.

Eviter le piège de l’informel
Beaucoup tombent dans le piège des achats à risque d’appareils en méconnaissance des conséquences encourues. Ils font généralement face à deux types de vendeurs improvisés. Les uns le sont lorsqu’ils veulent se débarrasser de leur appareil pour une raison ou pour une autre, mais d’autres jouent le rôle d’intermédiaire entre le propriétaire et l’acquéreur. Dans tous les deux cas, il y a des risques à acquérir des appareils volés ou dont le contenu est douteux. En effet, la technologie actuelle des téléphones et ordinateurs permet de retrouver toutes données malgré les suppressions opérées. Ainsi, il est très facile de retracer des appareils et de mettre la main sur les derniers détenteurs pour des fautes commises par les anciens propriétaires. Il est vrai que les téléphones ou ordinateurs vendus dans les maisons de fabrication et les boutiques agrées coûtent relativement chers. Mais c’est le seul gage qui fera éviter d’autres dépenses plus fortes en cas d’interpellation et de privations de liberté.

La Police passe à la sensibilisation
La Police Républicaine dans son rôle de régulateur prend ses responsabilités. Elle veut en finir avec les larmes des innocents qui se plaignent lors des raides contre les cybercriminels. Ainsi, elle est passée à la sensibilisation en interpellant les populations sur ces achats d’appareils de ‘‘seconde main’’ pour leur permettre d’éviter d’être arrêtés lors de la traque contre les ‘‘Gay mens’’. C’est le cas du porte-parole de la police Républicaine, le commissaire Eric Yerima qui s’est exprimé sur un média de la place à l’endroit des populations. « Il y a le risque d’acheter des appareils issus du cambriolage et ceux ayant servi à commettre des infractions liées à la criminalité. Dans la perspective de lutter farouchement contre la cybercriminalité, la police s’est dotée de moyens technologiques qui lui permettent de retracer, mieux de pouvoir recueillir des éléments de preuves dans les ordinateurs même si les données sont effacées. En prenant le risque d’acheter des appareils de seconde main, vous optez pour la possibilité de répondre des activités illicites pour lesquelles ces appareils ont été précédemment utilisés », a-t-il déclaré.
Ange M’poli M’TOAMA



Dans la même rubrique