Amélioration de la santé des populations par le projet Redisse : La zone sanitaire Comé, Bopa, Grand-Popo et Houéhogbé dispose d’incinérateur

Isac A. YAÏ 4 mars 2024

La zone sanitaire Comè, Bopa, Grand-Popo et Houéhogbé dispose désormais d’une unité incinération des déchets biomédicaux. Offert par le Projet Renforcement des Systèms de Surveillance des Maladies en Afrique de l’Ouest (Redisse), la cérémonie officielle de remise de cet incinérateur de dernière génération a eu lieu le 27 février dernier à Comè. Un bâtiment à trois compartiments dont un abri pour l’incinérateur, un dépôt de déchets et un vestiaire pour le matériel, cet équipement permettra aux centres de santé de cette zone sanitaire d’incinérer les déchets biomédicaux tout en respectant l’environnement. « Cet incinérateur est un appareil moderne ayant une capacité 10 fois supérieure de celle des incinérateurs que l’on rencontre dans le pays. Il peut détruire 200 kg de déchets par jour dans un cycle de 4h de temps qui n’est pas polluant », a fait savoir Alain Aissi, spécialiste en santé environnementale à Redisse.

D’un coup global d’environ 40 millions de francs Cfa, cette unité d’incinération permettra à 40 formations sanitaires de la zone de brûler dans les normes leurs déchets biomédicaux. « Dans un passé récent, je peux vous dire que la situation de la zone sanitaire en matière d’incinération des déchets biomédicaux n’était pas très reluisante. Redisse a donc répondu favorablement à notre plaidoyer. Avec cet équipement, nous pourrons réduire la taille de nos déchets, car on pourra les incinérer de façon rapide. Cela améliorera la santé de nos populations », a précisé Landry Mahoussi Hounkanrin, médecin coordonnateur de la zone sanitaire Comè, Bopa, Grand-Popo et Houéyogbé.

Offert par le projet Redisse avec l’appui de la la Banque mondiale, cet incinérateur contribuera à l’amélioration des plateaux techniques des hôpitaux de la zone sanitaire et révolutionnera le traitement des déchets biomédicaux. « Mon souhaite est que cet incinérateur puisse servir à mutualiser les efforts de formations sanitaires de la zone », a conclu Fidélia Sessou Hinson, corrdonnatrice du projet Redisse



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