De nouvelles mesures d’amélioration et de contrôle de la qualité des noix de cajou et ses dérivées sont proposées et rentreront en vigueur bientôt pour le bonheur des acteurs de cette filière. Afin de partager l’information à tous les niveaux, Technoserve et l’Agence de Promotion des Investissements et des Exportations (APIEx) ont organisé hier un atelier de sensibilisation à l’intention des acteurs. Ayant pour thème « Enjeux de la commercialisation et dispositions sanitaires pour l’exportation des noix et amandes de cajou du Bénin », cette rencontre a été un creuset d’échanges entre les différents acteurs de cette filière. « L’objectif du gouvernement est de porter la production de noix de cajou à 300.000 tonnes et de transformer 50% de cette production, c’est-à-dire 150.000 tonnes. Pour atteindre cet objectif, il faut préserver la qualité reconnue à la noix de cajou du Bénin. L’adoption d’autres méthodes s’impose. Il faut donc faire en sorte que les produits qui sortent de notre pays soient de bonne qualité. Nous devons alors protéger la qualité des noix de cajou qui sortent du Bénin. Cela passe par beaucoup de mesures à prendre, particulièrement les conditions de mise en sac de ces noix. Cette séance est une manière de partager l’information sur les nouvelles procédures que le gouvernement veut mettre en place afin d’assurer la qualité des noix de cajou qui sortent de notre pays », a fait savoir Laurent Gangbès, Directeur général de l’Apiex.
A en croire Epiphane Sètondji Hossou, Directeur général de l’Agence béninoise de sécurité sanitaire des aliments (Abssa) cette mesure vise à partager avec tous les membres de la filières cajou les nouvelles mesures qui leur permettront de jouir de la qualité de leur travail et de donner une bonne image du Bénin au plan international. « La qualité des noix et amandes de cajou du Bénin est réputée la meilleure au plan international. Cependant les acteurs n’en profitent pas. Dans le souci de réduire les rejets de produits causant d’énormes pertes aux acteurs, des mesures d’amélioration de contrôle de la qualité des noix de cajou et ses dérivées sont proposées et rentreront en vigueur bientôt. Le respect de ces contrôle par tous les acteurs de cette filière est une condition pour pérenniser les marchés et rétablir la confiance entre acheteur et vendeur », a-t-il précisé.
Pour faire comprendre aux participants les exigences du marché international de cajou et ses dérivés, trois communications ont été données à savoir : « Exigences des acheteurs d’amande de cajou et conformité », animée par Miguel Zanvonon, représentant pays de la société Caronut basée aux Etat-Unis, « Exportation de noix brutes de cajou : atouts du Bénin » animée par Frédéric Gnonlonfoun, responsable conformité de Bénin Cajou et « Conditions et mesures d’exportation des noix et amandes de cajou du Bénin » animée par les représentants de Conec, Abssa et Opv. Ces différents communicateurs ont fait comprendre aux acteurs comment fonctionne le marché international et les mesures à prendre pour mieux valoriser le cajou béninois à l’extérieur. A en croire Frédéric Gnonlonfoun, le cajou béninois a beaucoup de qualités. Raison pour laquelle il est apprécié à l’extérieur. « La blancheur, un bon goût, bon grainage, bon KOR, apprécié des connaisseurs, Qualité équivalente aux noix de la Région de Goa en Inde sont les atouts du cajou béninois. Le marché Indien qui est très sensible à la qualité est prêt à payer un prix premium pour acheter ces noix… », a-t-il indiqué.
Il revient à tous les acteurs de travailler davantage avec plus de rigeur et de méthodes pour que le cajou béninois perce davantage le marché international.
“La taille d’une population et sa jeunesse peuvent être un atout, (...)
- 2 juin 2023