Bénin CyberDay 2024 : Vers une cybersécurité renforcée pour un secteur numérique plus résilient

L’Agence des systèmes d’information et du numérique (ASIN-Bénin), en partenariat avec le Ministère du numérique et de la Digitalisation, a organisé, hier jeudi 7 novembre 2024, le « Bénin CyberDay », un événement qui se veut être un rendez-vous incontournable pour tous les acteurs du numérique et de la gouvernance digitale. Les activités se sont déroulées en présence d’un parterre de personnalités du monde numérique et d’autres invités, au Golden Tulip Hotel à Cotonou.

« Cybersécurité à l’ère de l’hyperconnexion : Bâtir une résilience numérique et renforcer la confiance ». Tel est le thème autour duquel les réflexions ont été nourries lors de l’édition 2024 du « Bénin CyberDay ». Cet événement d’envergure a réuni les dirigeants, experts et acteurs du secteur numérique pour discuter de la question cruciale de la sécurité numérique au Bénin. « C’est un nouveau produit que nous lançons, en partenariat avec l’entité organisatrice de l’événement de référence en matière de cybersécurité sur le continent. C’est une opportunité de discuter et d’échanger autour d’une thématique importante : comment bâtir une résilience numérique ? », a déclaré Marc André Loko, Directeur général de l’ASIN.
De son côté, le Directeur général du Centre national d’investigation numérique (CNIN) et responsable du pôle de sécurité numérique à l’ASIN-Bénin, Ouanilo Medegan Fagla, a précisé que cet événement qui s’inscrit également « en marge de la SENUM 2024, vise à rassembler l’écosystème des acteurs du numérique et de la cybersécurité afin que chacun d’entre eux puisse, à son retour dans son entité, devenir un ambassadeur, en ayant compris son rôle pour garantir l’efficacité totale de la cybersécurité ».
Pour lui, le cyberespace béninois, comme tous les autres, est confronté à une accélération des cyberattaques, en raison de la diversité des outils utilisés, que ceux qui œuvrent dans la cybersécurité peinent parfois à suivre. « Face à cela, nos entités doivent adopter des initiatives sur plusieurs volets : organisationnels, techniques et, surtout, humains. C’est ce que nous avons essayé d’expliquer aujourd’hui. Il faut aborder tous ces aspects (360°) pour s’assurer d’atteindre un niveau de sécurité acceptable », a-t-il indiqué.
Par ailleurs, il a ajouté : « Comme nous l’avons rappelé plus tôt, l’investissement dans la cybersécurité ne générera pas directement de chiffre d’affaires, mais il garantit la pérennité du chiffre d’affaires. C’est une assurance dont nous ne pouvons pas nous passer. Il est donc essentiel que les entités qui n’ont pas encore été victimes de cyberattaques anticipent, afin de ne pas repartir de zéro ».