Colloque international à l’Université d'Abomey-Calavi : Dans la dynamique de l’enseignement en Français en contexte plurilingue

La rédaction 8 juillet 2022

Un colloque international a démarré ce jeudi 07 juillet 2022 au campus universitaire d’Abomey-Calavi. Prévu pour durer trois jours, ce colloque permettra aux acteurs impliqués de mûrir les réflexions à propos de l’enseignement en Français en contexte plurilingue.

“L’enseignement en français en contexte plurilingue en Afrique francophone subsaharienne”. C’ est le thème sous lequel est placé le Colloque international qui se déroule du 07 au 09 juillet 2022. La cérémonie d’ouverture du colloque a été marquée par la présence de Patrick Yelindo Houessou, vice-recteur chargé des affaires académiques de l’université d’Abomey-Calavi, de Estelle Dagaut, attachée de coopération pour le français à l’Ambassade de France près le Bénin, de Bernard Fangnon, directeur de l’Ecole normale supérieure de Porto Novo et des experts venus du Burkina Faso, du Cameroun, du Congo, de la Rdc, de la Côte d’Ivoire, de la France, du Gabon, du Niger et du Tchad, du Nigéria et du Bénin. L’honneur a échu au vice-recteur chargé des affaires académiques de l’université d’Abomey-Calavi de procéder au lancement officiellement du colloque. À cette occasion, il a exprimé sa joie de voir le Bénin accueillir l’événement. « Il est primordial d’arrimer l’usage de la langue officielle à celui des langues nationales pour relever les défis liés au développement », a fait remarquer Patrick Yelindo Houessou. Pour Estelle Dagaut, attachée de coopération pour le français à l’Ambassade de France près le Bénin, la question de la qualité de l’enseignement reste une préoccupation majeure dans un contexte de plurilinguisme où de profondes réformes s’opèrent dans les systèmes éducatifs en Afrique francophone subsaharienne. Selon elle, cette question intéresse fondamentalement les pratiques didactiques mais aussi les curricula et les politiques éducatives, ainsi que les pratiques sociales afférentes aux langues dans les sociétés plurilingues qui choisissent le français comme langue principale d’enseignement. « Au regard de la poussée démographique, les pays africains francophones doivent faire face à de nombreux défis portant sur l’articulation des langues nationales au français et ce, en raison du fait que la langue de la scolarisation joue un rôle important dans l’acquisition des compétences scolaires par les élèves », a-t-elle fait savoir. C’est aussi l’occasion qu’a saisie le directeur de l’Ecole normale supérieure de Porto-Novo pour signaler que l’importance de l’enseignement du français n’est plus à démontrer et qu’il est nécessaire qu’on y accorde une attention particulière.
Fidégnon HOUEDOHOUN (Stag)





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