A la faveur d’une soirée After work sur la place qu’occupe les réseaux sociaux dans la création et le développement de l’entreprise, Agro Hikari, évoluant dans le service agricole, la communication, et la formation a initié un creuset d’échanges entre étudiants, universitaires, opérateurs économiques et autres acteurs de la vie socioéconomique. C’était le samedi 20 juillet à l’Institut français de Parakou.
A partir de son expérience personnelle Dr Marietta Gonroudobou, ingénieur agronome, fondatrice et manager de l’entreprise Agro Hikari, a captivé l’attention de son auditoire, au cours de la soirée After work, qu’elle a organisé, pour poser le débat autour de la place des réseaux sociaux dans la vie de l’entreprise, à l’Institut français de la cité des Kobourou. Pendant qu’elle était en pleine préparation de sa thèse au Japon, un concourt de circonstance à savoir, la pandémie du Coronavirus, a permis au Dr Marietta Gonroudobou, de s’approprier du réseau social pour des partages de connaissances sur de petites expériences en matière agricole. L’initiative reçoit l’approbation du public virtuel et très vite des milliers d’abonnés prennent le rendez-vous sur son espace virtuel.
Depuis lors, la fondatrice et manager de l’entreprise Agro Hikari a fait du chemin et à dessein, suscite le débat sur l’usage des réseaux sociaux à des fins professionnels en dépit des risques. “Les réseaux sociaux renforcent notre crédibilité. Je vous demande de ne pas les négliger. Vous pouvez y gagner honnêtement de l’argent tout en apportant un plus aux autres”, a indiqué Dr Marietta Gonroudobou, qui a bâti son entreprise, Agro Hikari, à partir d’une expérience personnelle sur Facebook. Agro Hikari peut d’ores déjà se targuer d’avoir combler les attentes des clients. “Depuis que nous avons commencé par travailler avec Agro Hikari, il y a du mieux et nous ne subissons plus les critiques de nos partenaires sur notre manque de visibilité”, a déclaré Dr Ir Ismail Moumouni Moussa, professeur titulaire en agrosociologie, à l’université de Parakou. A en croire Barnabas Orou Kouman, directeur général du groupe de presse Daabarou, les réseaux sociaux sont incontournables aujourd’hui, et ceci dans tous les domaines. “Quelque soit l’entreprise, le réseau social est un atout”, a-t-il soutenu.
De quoi dissiper les inquiétudes des plus réservés vis-à-vis de ces médias sociaux. “Vous m’avez convaincu ce soir d’être dans les réseaux sociaux”, a confessé l’agronome Servais Afouda, professeur à l’université de Parakou qui va inviter les jeunes qui envisagent d’entreprendre à avoir foi dans des lendemains meilleurs et à chercher à innover dans tous les segments d’activité de l’entreprise. Ainsi, l’issue des partages d’expériences et d’échanges de contacts, chacun des participants à cette soirée After word à sans doute étoffer son carnet d’adresse pour des collaborations futures.
“En tant qu’entrepreneure, l’on a du mal à rencontrer des partenaires ou des prestataires dont on aura besoin pour certains marchés. Cette soirée nous a donné l’opportunité de nous connaître, de créer de nouveaux contacts de partenaires d’affaires, et pour les étudiants en fin de formation, de trouver des personnes qui vont les mentorer s’ils ont des idées d’entrepreneuriat”, a déclaré Dr Marietta Gonroudobou, ingénieur agronome, fondatrice et manager de l’entreprise Agro Hikari, et enseignante à l’université de Parakou. Il faut noter que des responsables d’Ongs et d’entreprises, des représentants de structures publiques telles que, la Chambre d’industrie et de commerce (Ccib), la Caisse nationale de sécurité sociale (Cnss) et bien autres acteurs ont pris part à ces échanges.
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