Des motos, véhicules et autres matériels saisis par la Police Républicaine sont mis en vente aux enchères dans toutes les unités sur le territoire national. Le lancement officiel de cette opération a été fait hier au commissariat de Fidjrossè à Cotonou. “Nous avons l’habitude d’organiser ces ventes. Mais cette fois-ci, elle a un cachet spécial en ce sens que les autorités en charge de cette opération sont présentes sur les lieux afin d’apprécier l’envergure de l’opération”, a précisé Franck Carlos Assogba, commissaire priseur commis pour cette vente. Organisée par l’Agence Nationale de Recouvrement des avoirs confisqués et saisis (ANRACS), cette vente a drainé une foule de personnes venues tenter leur chance au commissariat de Fidjrossè afin de tenter de partir avec au moins un lot d’engins à vendre. “Cette opération se fera en toute transparence et permettra à chacun de tirer son épingle du jeu”, a fait savoir Soumaïla Yaya, Directeur général de la Police Républicaine.
Dès la mise à prix du bien à vendre par le commissaire priseur, les enchères sont automatiquement montées par les enchérisseurs. Le plus offrant part avec l’engin à vendre. Ainsi, par cette opération, plusieurs engins saisis par la Police République jusqu’au 1er mars 2024 ont été achetés par des enchérisseurs. “L’Anracs est un établissement public qui a pour mission d’œuvrer aux côtés de la justice à la lutte contre la criminalité financière. De par ses attributions, elle est appelée à aider la justice dans sa mission de découragement du crime financier”, a expliqué Florent Gnansomon, Directeur général de l’ANRACS.
Cette opération de vente aux enchères a ainsi permis aux citoyens ayant proposé la meilleure offre de partir avec plusieurs lots et de désengorger ainsi les locaux des unités de la Police Républicaine.