Immersion de trois chercheurs dans le quotidien des communautés
Depuis quelques années, l’Afrique subsaharienne connaît une insécurité grandissante à cause du terrorisme, devenu un sujet de préoccupation majeure au Bénin. Longtemps considéré comme un pays de paix, les récentes attaques terroristes qui ont eu lieu au nord Bénin ont non seulement surpris la population béninoise mais ont aussi changé le narratif de pays de paix et de stabilité que s’était construit le Bénin depuis les années 1990. Il est devenu « l’un des pays côtiers les plus exposés aux attaques terroristes, au point où il deviendrait légitime de se poser la question de savoir si, au rythme actuel, il ne serait pas en train de devenir un nouvel épicentre, du moins un point d’attention préoccupant au niveau ouest-africain ».
L’extrémisme violent est un type de mobilisation violente qui vise à élever le statut d’un groupe au détriment d’un autre en se basant sur des critères tels que le sexe, la religion, la culture ou l’origine ethnique. Les organisations extrémistes détruisent les institutions politiques et culturelles existantes pour les remplacer par des structures de gouvernance alternatives qui fonctionnent selon les principes d’une idéologie totalitaire et intolérante.au Bénin. Le diagnostic interne démontre que l’extrémisme violent se manifeste majoritairement par des attaques, des enlèvements ou encore des violences sexuelles envers les femmes.
Dans le cadre de la lutte contre l’extrémisme violent, le gouvernement béninois articule sa stratégie autour de deux axes. Le premier est la stratégie du tout-militaire qui se décline dans des activités de renseignements, de sécurisation du territoire et d’intervention face aux attaques des groupes terroristes. Le second axe entend apporter une réponse non militaire, qui repose sur quatre points : les initiatives de coproduction de la sécurité (d’un point de vue sociojuridique, la coproduction désignerait les nouveaux modes d’actions de l’État qui se manifestent par le recours à des formes de partenariats avec la population dans le but de répondre aux besoins sécuritaires de la population), la gestion des zones frontalières, la réforme du système judiciaire et les réformes administratives. Alors que beaucoup de ressources ont été consacrées aux efforts de lutte contre le terrorisme, peu d’attention a été accordée au rôle des femmes dans ce combat.
Dans un tel contexte, cette note d’orientation tente de répondre à la question : quel est le rôle des femmes dans la lutte contre l’extrémisme violent au nord du Bénin ? Il s’agit, de façon spécifique, (1) d’explorer les efforts ou les stratégies mis en place par les femmes dans la lutte contre l’extrémisme violent et (2) d’analyser les défis relatifs à cette participation. Enfin, des recommandations sont proposées pour une lutte plus durable face à l’extrémisme violent au nord du Bénin.
Pour contribuer à cette discussion, des entretiens, doublés d’observations sur le terrain, ont été réalisés dans les communes de Malanville, Kandi et Karimama du département de l’Alibori et dans les communes de Kérou, Matéri et Tanguiéta du département de l’Atacora, avec les acteurs clés impliqués dans la réponse à ce phénomène. Ces communes ont été identifiées compte tenu de leur vulnérabilité et de leur proximité géographique avec les frontières du Niger et du Burkina Faso respectivement. La note d’orientation a été réalisée dans un délai de deux semaines. Trente entretiens ont été menés avec différentes catégories d’acteurs (élus locaux, agents administratifs, femmes responsables d’ONG, animateurs et animatrices communautaires, responsables de groupements de femmes). Ils ont permis de comprendre le rôle des femmes et leurs actions dans la lutte contre l’extrémisme violent dans ces communes, ainsi que les défis auxquels elles sont confrontées. Etant contraint par le temps, les seuls critères retenus ont été le profil des enquêtés et leur disponibilité à répondre.
Cette note d’orientation vise à renseigner sur les actions de prévention de l’extrémisme violent menées par les femmes au nord du Bénin ainsi que leurs efforts pour lutter contre l’extrémisme violent. Elle aborde également les défis qu’elles rencontrent et formule des recommandations à l’endroit des acteurs concernés.
I. Les actions de prévention de l’extrémisme violent au nord du Bénin menées par les femmes
Une analyse des initiatives permet de comprendre que la contribution des femmes face à l’extrémisme violent est multiple et varie selon que l’on se trouve dans la région est ou ouest du nord du pays. Cette première partie est consacrée aux initiatives de prévention mises en œuvre par des femmes. Trois actions majeures ont été identifiées.
La sensibilisation à la préservation de la paix
Face à l’extrémisme violent qui se nourrit des vulnérabilités internes pour s’implanter dans les communautés, aucune action contre l’extrémisme menées par des femmes dans les communes de Malanville, de Kandi et dans le nord-est du Bénin n’est pas moins significative que la sensibilisation. Ces femmes, dont la majorité estime que les communes mentionnées ne sont pas touchées par l’extrémisme violent, ont entrepris des sensibilisations sur la préservation de la paix sans attendre que leurs communes soient touchées par l’extrémisme violent. Par exemple, elles organisent des sessions pratiques sur la gestion et la médiation des conflits au niveau communautaire afin « d’identifier très tôt les petits problèmes, les causes, et apporter des solutions ». Ces sensibilisations qui se tiennent chaque semaine sous un arbre, sont faites par des femmes, membres d’associations féminines, formées par des ONG nationales qui travaillent sur les questions de paix et sécurité. Guidées par le besoin de préserver ce qui est considéré comme un « trésor », elles sensibilisent à leur tour par le biais de sketchs et de contes une quarantaine de femmes sur la nécessité de préserver la paix. Au cours de ces séances, les facilitatrices utilisent des cas fictifs au sein de la communauté, afin d’amener les participantes à mieux appréhender les clés pour la gestion des conflits et de préservation de la paix.
Quand on sait que les groupes extrémistes violents (GEV) se nourrissent des parcelles d’instabilité communautaires, ces sessions constituent un moyen pour ne laisser aucune possibilité aux GEV de s’intéresser à ces communes. Selon la présidente de l’association des femmes de Malanville : « pour éviter que les problèmes communautaires, ou que des foyers de tensions réveillent le terrorisme chez nous, nous privilégions les sessions de préservation de la paix avec les femmes. Il n’y a pas de terroristes qui viennent d’ailleurs... Le jour où il y a un conflit, les terroristes ne choisiront pas de tuer 2 ou 3 personnes dans un village, ils s’attaqueront à tout le village. L’une des principales causes du terrorisme est la vulnérabilité multiple au sein des communautés ».
La sensibilisation préventive à l’égard des jeunes face à l’extrémisme violent
Le manque d’opportunités économiques fait des jeunes des cibles privilégiées pour les GEV. En effet, les jeunes peuvent facilement être réceptifs aux stratégies « soft » de ces groupes. Conscientes de cette situation, les femmes mènent des actions de sensibilisation, d’une part, en mettant l’accent sur les implications négatives de l’extrémisme violent sur les communautés, en s’appuyant sur les expériences vécues des communes voisines et, d’autre part, en amenant les jeunes à comprendre le rôle qu’ils peuvent jouer à veiller à la paix dans leurs communautés.
Essentiellement dirigées par des ONG de femmes, ces séances de sensibilisation s’étendent également aux questions spécifiques des grossesses des jeunes filles. En effet, les séances classiques de sensibilisation sur la santé sexuelle et reproductive intègrent parfois la prévention de l’extrémisme violent, non pas comme module à part entière, mais avec des moments d’échanges afin que les « jeunes filles ne tombent pas dans le piège financier souvent mis en avant par les GEV ou leurs sympathisants ». La responsable d’une ONG qui travaille sur les droits des filles et des femmes a souligné l’importance de prendre en compte la prévention de l’extrémisme violent, comme sa contribution face à ce phénomène, notamment parce que les jeunes filles sont parmi les bénéficiaires de ses actions.
Les croyances populaires et la religion
La mobilisation pour la prière musulmane mérite d’être mentionnée parmi les initiatives préventives. Celle de 3 h du matin serait dotée d’une efficacité particulière selon certains fidèles musulmans de Malanville, car « ... surtout utilisée pour chasser les mauvaises ondes et amener la paix autour de soi ». À l’intérieur des mosquées avec la complicité du calme de la nature, les femmes confient la sécurité et la paix de leurs communautés à Allah. La confiance en Dieu ou Allah ou encore le recours au mystique sont des éléments qui permettraient de garder loin les terroristes de Malanville. Des commerçantes et responsables de groupements de femmes enquêtées à Malanville insistent sur les capacités mystiques dont disposeraient des femmes et qui pourraient être utiles à maintenir leur commune loin de l’extrémisme violent. Avec beaucoup d’assurance dans la voix, une des femmes enquêtées se confie : « Ils ne peuvent pas arriver ici à Malanville. On entend ce qu’ils font dans les périphéries, mais à Malanville, ils ne peuvent pas. Si quelqu’un tente de rentrer, il ne peut en sortir vivant ».
Dans le nord du Bénin, l’extrémisme violent a eu des conséquences multiples au sein des communautés et particulièrement pour les femmes. Outre les actions de prévention, les femmes s’investissent pour trouver des réponses face aux répercussions de l’extrémisme violent.
II . Les actions féminines de lutte contre l’extrémisme violent au nord du Bénin
Dans les communes de Tanguiéta, Matéri, Kérou dans le département de l’Atacora au nord-ouest du Bénin et exceptionnellement à Karimama au nord-est, on constate que les initiatives des femmes tentent de trouver des solutions aux conséquences de l’extrémisme violent qu’il soit directement ou indirectement vécu par les communautés. Trois types d’initiatives méritent d’être évoquées ici.
L’appui psychosocial aux femmes
Dans la région Nord du Bénin, l’extrémisme violent n’est plus un phénomène nouveau ou lointain, les citoyens le vivent au quotidien et en subissent les conséquences. Au nombre des actions menées par les femmes figure l’appui psychosocial apporté aux victimes. En effet, comme l’une des femmes membres de l’Association des femmes religieuses l’a décrit : « Qui pourrait rester insensible, quand tu as près de chez toi, ou quand tu es responsable d’une ONG au sein d’une communauté, aux souffrances d’une femme comme toi qui a perdu son mari et ses enfants ? ». La sensibilité et l’angoisse dans la voix, cette responsable d’ONG expose l’orientation de leurs actions face aux atrocités de l’extrémisme violent. Il s’agit d’actions, en réponse aux pleurs, aux vides, aux traumatismes qu’impose l’extrémisme violent. Par exemple, ECL’IPSE ONG, à travers son projet « bringing women together through storytelling in Atacora », a impacté 160 femmes dans six arrondissements de la commune de Matéri et 350 femmes dans cinq arrondissements de la commune de Tanguiéta, à travers les séances d’appui psychosocial. Cette activité au moyen de contes et de partages d’histoires a été réalisée dans l’enceinte des Maisons des Jeunes au niveau des chefs-lieux de chaque arrondissement. Lors de ces séances des chants, danses et devinettes sont alternés afin d’enrichir les échanges entre les femmes déplacées et les femmes autochtones.
Cet appui psychosocial dans les communes de Tanguiéta et Matéri a des retombées positives comme en témoigne la responsable du groupement des femmes autochtones et déplacées : « Les femmes se sentent aujourd’hui capables de se tirer d’affaire. Elles se sont retrouvées cheffes de famille du jour au lendemain, elles étaient perdues. Aujourd’hui elles ont une bonne estime de soi. Quand une pleure, les autres la soutiennent, elles dansent autour d’elles, entonnent des chants pour lui montrer qu’elle n’est pas seule. »
À Karimama, en revanche, l’appui psychosocial se fait par les soins d’un psychologue qui accompagne les femmes victimes. Comme l’explique un membre de l’association de développement : « ...Elles ont subi soit des chocs émotionnels, soit des traumatismes. Celle qui a vu une partie de sa famille égorgée, ou qui a subi des violences, ne peut guérir facilement de sa souffrance. Mais avec la psychologue, elle se confie. Et il y en a beaucoup dans ces conditions qui vivent silencieusement les conséquences de l’extrémisme violent ». Ces propos viennent corroborer les efforts entrepris par les femmes dans les communes affectées par le phénomène de l’extrémisme violent. Le partage d’expériences vécues, l’utilisation des chants, contes et danses, l’appui psychosocial, l’écoute, forment les éléments de la « résilience féminine », qui s’est construite au milieu des atrocités qu’ont laissées les GEV.
La formation aux activités génératrices de revenus
Pour faire face aux conséquences économiques de l’extrémisme violent, notamment pour celles qui ont perdu leurs moyens de subsistance, comme les travaux champêtres et le commerce frontalier, les ONG de femmes ont entrepris des actions de formation en activités génératrices de revenus (AGR) pour les femmes victimes. Ces formations concernent, par exemple, la fabrication du fromage soja ou la transformation du riz. L’objectif est de donner une nouvelle vie économique à ces femmes et surtout d’éviter qu’elles ne soient de potentielles cibles pour les GEV. C’est l’analyse qui découle des échanges avec une femme à Karimama, pour qui « ...c’est l’oisiveté qui amène les gens à rejoindre les groupes terroristes. Ces femmes qui ont tout perdu (mari et travail), si on ne fait rien, ce sera d’autres problèmes qu’on laisse dans notre communauté et ces gens-là, chaque faiblesse dans la communauté, ils exploitent ça. ... ». Ces formations visent également à permettre aux femmes de jouer leur rôle d’éducatrices et d’actrices de paix au sein de la famille et de la communauté. C’est ce que nous a expliqué une membre de l’ONG femmes leaders : « Quand une femme est autonome, elle peut éduquer ses enfants, mieux prendre soin d’eux afin que demain, ces mêmes enfants ne prennent pas les armes pour créer du désordre ».
Le renseignement
En répertoriant les actions des femmes dans la lutte contre l’extrémisme violent, l’implication des femmes dans le renseignement est souvent évoquée. En effet, dans les communautés rurales, la position sociale de la femme fait d’elle une véritable source d’information utile dans la lutte contre l’extrémisme violent. Ce rôle « d’agent naïf » de renseignement - qui détient les informations et les met à disposition de ceux qui savent en faire l’analyse - a été souligné lors des entretiens. Ainsi, qu’elles soient au marché, dans les lieux de culte, dans les comités de village..., les femmes recueillent de façon informelle de précieuses informations. Il ne s’agit pas d’une initiative collective mais plutôt individuelle compte tenu de la sensibilité du sujet, qui consiste à porter une information relative à un citoyen pressenti suspect et déstabilisateur de la quiétude. Les propos d’une autorité locale de Gouandé sont assez révélateurs de cette initiative « Nous on n’est pas au courant de tout, si quelqu’un s’approvisionne en grande quantité d’aliments cuits, ou il y a une sortie de carburant hors localité en quantité importante, les femmes sont les premières informées et elles doivent donc pouvoir signaler ».
Il est important de souligner que les différentes actions menées par les femmes dans le cadre de la prévention et la lutte contre l’extrémisme violent sont soutenues par les autorités administratives au niveau décentralisé. Les propos du maire de Matéri traduit bien les efforts des autorités dans ce sens : « Au niveau du conseil communal, nous restons solidaires des initiatives des femmes. Nous remontons la voix des femmes dans les rencontres institutionnelles et plaidons pour qu’une attention particulière soit portée vers les femmes des communes frontalières qui souffrent des affres de l’extrémisme violent ».
Bien que la contribution des femmes dans la lutte contre l’extrémisme violent au Nord Bénin, soit significative, il n’en demeure pas moins que ce parcours est parsemé d’embûches.
III. Les défis des initiatives féminines communautaires et les recommandations
Les actions multiples des femmes au niveau communautaire ne sont pas sans défi. Nous les évoquerons avant de proposer des recommandations.
● Les défis des femmes
Les défis qui contraignent l’action des organisations féminines dans la lutte contre l’extrémisme violent dans le nord du Bénin sont de plusieurs ordres. On peut retenir les suivants :
● l’insuffisante représentation des femmes dans les mécanismes et processus formels de maintien de paix et de sécurité, y compris au niveau communautaire ;
● la faible mobilisation des ressources pour des actions de promotion de paix d’envergure et pérennes au profit des communautés à la base ;
● la faible autonomisation financière des femmes, synonyme de pauvreté et de précarité, terreau fertile à toute frustration explosive ;
● la reconversion à d’autres activités génératrices de revenus épanouissantes et sans risques (« L’agriculture, notre principale source de revenus étant menacée car n’ayant plus accès à toutes nos terres cultivables, il nous faut nous reconvertir à d’autres AGR. »).
● Recommandations pour une lutte plus durable contre l’extrémisme violent
Au regard des défis susmentionnés, nous mettons en perspectives quelques recommandations pouvant servir de pistes de solutions.
À l’attention du gouvernement
– Réduire la distance entre les décideurs au sommet de l’État et les gouvernés laissés pour compte par des programmes de développement. Ce sentiment d’abandon souvent remarqué au sein de la population, est exprimé par une jeune femme membre du groupement des artisans de Matéri : « Nous n’avons pas l’impression que l’État se soucie de nous qui vivons dans les zones affectées par l’extrémisme violent ».
– Constituer et affecter un fonds spécial de soutien au renforcement des AGR des femmes touchées par l’extrémisme violent.
– Organiser de manière périodique, avec l’appui des ONG, des séances de sensibilisation sur le Plan d’action national de mise en œuvre de la résolution 1325, afin de susciter au niveau des communautés une meilleure représentation des femmes dans les actions de lutte contre l’extrémisme violent.
À l’attention des autorités communales
Mettre en place un dispositif d’implication systématique des femmes dans les mécanismes de prévention des conflits communautaires et de promotion de la paix. Ceci passe par l’intégration effective des femmes dans tous les processus de décision au niveau décentralisé relatif à la lutte contre l’extrémisme violent.
– Intégrer et soutenir une budgétisation sensible au genre et résiliente dans les communes affectées par l’extrémisme violent afin de promouvoir la justice sociale et l’égalité réelle.
À l’attention des groupements féminins et réseaux d’associations de femmes
– Capitaliser les bonnes pratiques à l’issue des activités communautaires en vue de les dupliquer dans les communes voisines pour des initiatives pérennes et une lutte plus globale contre l’extrémisme violent. Ceci permettra également d’avoir des acquis qui serviront dans la mobilisation des ressources pour des actions pérennes.
– Installer des cellules d’actions communautaires afin de décentraliser les actions au niveau village dans les zones telles que Matéri et Gouandé.
À l’attention des partenaires techniques et financiers
Harmoniser les interventions et s’assurer de la répartition équitable des ressources allouées aux initiatives en faveur des personnes vulnérables notamment les filles et les femmes.
À l’attention des chefs traditionnels et religieux
Contribuer à la déconstruction des stéréotypes sur le rôle social des femmes et soutenir les initiatives portées par la gent féminine.
Publication à l’actif du Réseau de recherche et action pour la paix (REcAP)
Auteures :
Estelle DJANATO Spécialiste des questions de sécurité et du genre, assistante de recherche associée au Civic Academy for Africa’s Future (CiAAF Think Tank).
Dorice DJETON Sociolinguiste, experte genre et médias, directrice du groupe d’études et de recherches sur les Médias au Civic Academy for Africa’s Future (CiAAF Think Tank).
Marietta GONROUDOBOU Docteure en Sciences agronomiques, directrice du groupe de recherche sur l’agriculture, l’environnement et le climat au Civic Academy for Africa’s Future (CiAAF Think Tank), enseignant-chercheur à l’université de Parakou (Bénin).
- 2 octobre 2024
- 1er octobre 2024