Gestion opérationnelle d’une intervention SAR : les aptitudes basiques nécessaires inculquées par l’Ismi à 21 stagiaires

12 octobre 2023

Acquérir des bons réflexes en vue d’une bonne réception des alertes, de la saisine du MRCC lorsque l’alerte arrive dans un autre centre opérationnel, de l’organisation d’un PC SAR, de la diffusion de messages d’alerte, la prise en compte des éléments sur zone (vent, houle) pour savoir où chercher, et pour savoir comment trouver des navires susceptibles d’être mis à contribution, tel est le but de ce stage qui a démarré ce 02 octobre à l’Académie Régionale des Sciences et Techniques de la Mer (ARSTM) à Abidjan.
En effet, le golfe de Guinée est l’un des carrefours maritimes parmi les plus fréquentés au monde. On y trouve de la navigation de commerce, des activités off-shore, ou encore de la pêche industrielle et artisanale. Du coup, les accidents qui y surviennent sont graves à cause de petites erreurs qui auraient pu être évitées. Pour pallier à cela, l’ambition de l’Institut de Sécurité Maritime Interrégional (Ismi) est que les premiers éléments de gestion opérationnelle d’une intervention SAR soient maîtrisés par les acteurs. Raison pour laquelle ce stage s’est déroulé avec le précieux concours de l’Ecole des Affaires maritimes françaises, qui a délégué sur place Jean-Pierre Albaret, spécialiste du sauvetage en mer, comme formateur principal.
Comme l’a su bien dire, Aké Lazare Abé, directeur de l’Ismi, l’intérêt de ce stage trouve également son fondement dans le renforcement du réseau d’échange entre professionnels. Financé par la France, à travers le Programme régional d’appui à l’action de l’Etat en Mer dans le golfe de Guinée, ce stage dit de niveau 1, est de donner aux apprenants les aptitudes basiques nécessaires en matière SAR. Il a été précédé de plusieurs autres plus approfondis dans la recherche d’une plus grande professionnalisation des cadres intervenant

Faut-il le rappeler, les accidents et catastrophes en mer liés notamment aux transports maritime et aérien se font de plus en plus récurrents. C’est le cas de l’accident du Kenya Airways le 30 janvier 2000, au large d’Abidjan et de celui du JOOLA au Sénégal en 2002, qui ont entraîné des milliers de morts.



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