Incendie dans la zone commerciale de l’Ena-Uac : un triste bilan, le film du drame

8 juillet 2024

Un incendie s’est déclenché au centre commercial de l’Ecole Nationale d’Administration (Ena) de l’université d’Abomey Calavi (UAC) dans la nuit du vendredi 05 juillet 2024 ravageant plusieurs boutiques.

Triste ! À l’université d’Abomey Calavi, un feu s’est déclenché dans la nuit du vendredi 05 juillet 2024 au centre commercial de l’ENA. Pas de perte en vie humaine, mais d’importants dégâts matériels. Le feu a ravagé sur son chemin au moins six boutiques. Sur les lieux de l’incident, un désordre règne. Les boutiques en bambous et en métal sont consumées et ébouriffées en grande partie. Des restes de sacs de maïs, de riz, de pâtes alimentaires, de conserve, de haricots, des ustensiles de cuisine touchés par le feu y compris les frigos sont à terre. Selon les informations recueillies, un court-circuit serait à l’origine de l’incident. Le feu se serait déclenché aux environs de 21h30. D’après un témoin, le centre commercial était presque vide quand le feu s’est déclenché. Une femme coiffeuse, était l’une des rares personnes encore sur les lieux. ’’C’est la coiffeuse et ses apprentis qui ont alerté la population. Les sapeurs-pompiers sont arrivés une heure après le déclenchement du feu et ont pu le maîtriser après plus d’une heure de travail acharné’’, a confié Alfred. Justine G, propriétaire de deux boutiques de vente de divers consumés par le feu était déjà rentrée à son domicile quand son époux a été alerté. Il s’est dépêché sur les lieux et a constaté que la boutique de sa femme déjà consumée. Dans la journée du vendredi, un signe annonciateur aurait échappé à la vigilance de la commerçante. ’’En journée, il y avait déjà une surtension sur nos appareils et nous avions sollicité un électricien qui a inspecté les installations. Mais la propriétaire de la boutique voisine qui était beaucoup concernée n’était pas venue. Comme c’était une routine, nous n’y avions pas taillé d’importance, mais voilà ce qui nous arrive’’, a confié Justine, contrariée. Elle dit avoir perdu des marchandises de plusieurs millions. Katumi, une vendeuse d’Atassi au centre commercial, a vu partir en fumée ses stocks de riz et de haricot. Elle implore les bonnes volontés et les autorités rectorales et étatiques de venir panser la plaie des sinistrés.
Régis HOUNZINME (Stag)



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