Lutte contre l’extrémisme violent : Le Pnud et les Pays- Bas outillent les membres des mécanismes locaux de règlement de conflit

1er octobre 2024

Renforcer les capacités des membres des mécanismes locaux de règlement de conflit sur le dialogue communautaire. Tel est le but des ateliers qui ont eu lieu les 06 et 07 septembre à Natitingou puis les 09 et 10 pour Cobly. Organisé par le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) et le Royaume de Pays- Bas à travers le Projet d’Appui au Renforcement de la Cohésion Sociale, à la Prévention de l’Extrémisme Violent et à la Lutte contre les Conflits liés à la Transhumance, ces assises visent la consolidation de la paix. « On ne peut pas construire le développement d’un village, d’une commune, d’un pays dans la division dans la crise entre les membres de ces communautés. C’est pour cela qu’il est important que nous travaillions ensemble pour cultiver la paix afin de vivre en harmonie, en somme pour renforcer la cohésion sociale. Mais cela ne peut pas tomber du ciel, il va falloir que membres de la communauté que nous sommes, nous puissions travailler à cela en nous accrochant à nos valeurs culturelles de tolérance, de pacifistes pour nous accepter malgré nos différences culturelles, sociales et ethniques mais également dans nos différences d’ambitions et faire en sorte que les ambitions des uns ne soient pas sources de malaise, de crise pour les autres », a fait savoir Sakinath Bello, Coordonnatrice du Projet d’Appui au renforcement de la Cohésion Sociale, à la Prévention de l’Extrémisme Violent et à Lutte contre les Conflits liés à la Transhumance.

Pour les organisateurs, les départements les plus exposés aux facteurs d’extrémisme violent sont ceux frontaliers et présentant les fragilités les plus accrues, notamment une faible gouvernance institutionnelle locale et nationale de prévention de l’extrémisme violent, la montée de l’insécurité, la fragilisation de la cohésion sociale en lien avec la gestion des ressources naturelles et le foncier et présentant aussi une situation socioéconomique insuffisamment inclusive et peu favorable aux jeunes et aux femmes.
Ainsi, pour outiller les membres des mécanismes locaux dans la gestion des éventuels conflits, les experts commis pour cette formation ont entretenu les participants sur le dialogue communautaire, les qualités des membres de gestions de conflits, les principes de base pour la constitution d’un comité de règlement de conflit, la nécessité de la présence des femmes et jeunes dans les comités de règlement de conflits, les techniques de règlement de conflits…

« A travers ce projet, nous avons l’ambition d’embrasser tous ces volets avec les communautés, travailler ensemble, la main dans la main pour apporter une réponse efficace à tous ces fléaux qui sont source de malaise entre nous à la base », a conclu la coordonnatrice du projet.



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