Une nouvelle structure pour mieux traquer les cybercriminels. A la faveur du Conseil des ministres en date de ce mercredi 29 novembre 2023, il a été mise en place le Centre national d’Investigations numériques (CNIN). En clair, le CNIN va remplacer l’Office central de Répression de la Cybercriminalité et disposera de missions plus élargies absorbant partiellement celles de l’Agence des Systèmes d’Information et du Numérique (ASIN) relatives à la lutte contre la cybercriminalité. En effet, dans le but de poursuivre la lutte contre la cybercriminalité, il était impérieux de redéfinir des axes stratégiques implémentés jusqu’ici en vue de consolider les efforts des entités impliquées pour de meilleurs résultats. Cette détermination s’est traduite par le recours à des technologies plus modernes, le renforcement en ressources humaines et la coordination des activités opérationnelles. En créant un tel centre, certainement doté de multiples compétences, le Gouvernement se fixe comme objectif l’efficacité plus affichée dans toutes les investigations liées à l’usage des nouvelles technologies.
Du lourd pour les cybercriminels
Jusqu’ici, les actions entreprises par le gouvernement ont porté leurs fruits. Des milliers de cybercriminels ont été épinglés grâce aux efforts de la Police Républicaine, notamment l’Office central de Répression de la Cybercriminalité, de l’Agence des Systèmes d’Information et du Numérique (ASIN) et autres structures. Même si les habitudes ont la peau dure, cela n’émousse point les ardeurs du gouvernement à sortir la grosse artillerie. Au regard des nombreuses arrestations enregistrées au Bénin depuis quelques années déjà, l’on est en mesure de dire que la cybercriminalité supplante les autres formes de braquage traditionnels. Le danger, c’est qu’elle guette aussi bien les simples citoyens que les autorités, et même les institutions financières. C’est la pire forme de vol au 21è siècle. Pis, à l’échelle internationale, le Bénin s’est tristement illustré dans ce domaine, ce qui ternit de plus en plus son image. Pour un pays qui ambitionne développer son potentiel culturel, touristique et économique, cet état de choses n’est pas admissible. Il faut donc tout mettre en œuvre pour étouffer le poussin dans l’œuf. Et cela urge.