Le vent de salubrité morale qui a débarrassé l’administration nigériane de quantité de faussaires ne semble pas avoir atteint les côtes du Bénin. Pourtant, si la manne financière générée par vingt-deux mille parchemins universitaires « kpayo » est sans doute monstrueusement élevée, c’est le moindre des crimes imputables aux responsables indélicats des universités qui ont délivré ces parchemins de la honte. L’inconcevable est dans le fait définitivement avilissant du délitement des valeurs académiques dans une sphère qui est supposée abriter l’élite. Mais apparemment nous sommes tous au même degré de déliquescence vu que personne n’interpelle personne alors même que les crimes sont ostensiblement signés. Serait-ce si difficile de rechercher les émetteurs de documents estampillés ?
Anicet
- 17 septembre 2024
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