Bénin Royal Hôtel a servi de loge, samedi 20 avril dernier à la tenue de l’atelier de clôture de la phase 1 du projet Alley Oop Africa. Lequel projet a pour objectif général de contribuer à faire du sport un levier de développement en Afrique en matière d’accès à la santé (ODD 3) et d’égalité des sexes (ODD5) dans trois pays : le Sénégal, le Togo et particulièrement le Bénin.
Encourager un changement de comportement en phase avec les objectifs de développement durable dans le domaine de la santé et de l’égalité femmes-hommes ! Telle est l’essence même du projet Alley-Oop Africa mis en œuvre au Bénin par les organisations FAWE, REPAC, Fédération Leo Lagrange , IFMA/Grandir pour le rugby et AbeProd, en partenariat technique avec l’ong RAES basée au Sénégal et l’Agence française de développement pour le financement. Dans son exécution, il était question de passer par le sport pour véhiculer des messages d’éducation par le développement. « C’était une opportunité pour nous de pouvoir tester un nouveau format de sensibilisation qui est la DOCU-SERIE. C’est aussi l’opportunité pour nous de travailler avec les partenaires locaux au Bénin, au Sénégal et au Togo. Je peux dire que le projet a pu, à travers le sport, contribuer au développement du Bénin et des deux autres pays », affirme Rabiatou Sangaré Diallo, Directrice des programmes de l’Ong RAES. Flore Godjo, représentante du ministère de l’enseignement secondaire dans sa prise de parole n’a pas manqué de lever le voile sur les bienfaits du sport. Pour elle, le sport nourrit son homme et sans le sport, il n’y a pas de développement d’un pays.
Les fruits ont tenu la promesse des fleurs…
A cet atelier où il était question d’étaler les résultats obtenus durant la phase 1 de ce projet, partenaires, bénéficiaires et responsables se disent fiers et satisfaits des aboutissements. « Les fruits ont tenu la promesse des fleurs. Nous sommes heureux des différents résultats obtenus. L’approche qui a été développée dans l’ensemble est une approche participative inclusive et les barrières ont été levées quant aux mythes de la pratique sportive », se réjouit Meschac Assaba, partenaire. Mervedie Meadan, bénéficiaire du projet, se sent très satisfaite. « Nos efforts ont été appréciés par les responsables du projet. À travers ce projet, beaucoup de files comme moi sont bien détendues et n’ont plus peur de la réaction des garçons sur l’aire de jeu ». Dans la même lancée, Babacar Dieye, Chargé de projet de l’Ong RAES est ému des différents résultats très satisfaisants obtenus. Et justement parlant de résultats, il convient de retenir entre autres que 12 épisodes d’un Docu-séries de 52 minutes chacun ont été réalisés ; 400 activités communautaires à savoir : causeries éducatives, cinés-débats, activités sportives (rugby, foot, basket, handball, sports de masse) ont été organisées ; 10000 jeunes dont 60 pour cent de filles et femmes ont participé aux activités communautaires ; 300 jeunes de 15 à 18 ans ont participé aux camps de sélection dans sept pays, etc. Par ailleurs, il faut préciser que la sollicitation de la phase 2 de ce projet a été à tous les niveaux. « On espère une seconde phase pour pouvoir encourager davantage de jeunes filles à la pratique sportive, convaincre les parents des jeunes filles à laisser le libre choix à leurs filles de faire du sport », souhaite Babacar Dieye ainsi que les autres acteurs du projet. Pas une seconde phase sans attentes.
Et parlant d’attentes, « notre première attente pour la phase 2 c’est de consolider ces partenariats et ensuite poursuivre quand même les activités communautaires qui ont été concentrées sur une période très courte due au fait que la période de production a pris plus de temps qu’il ne le fallait. Il faudra aussi continuer à recréer les stratégies et poursuivre les interventions sur le plan communautaire et continuer à renforcer le volet du stade », a fait savoir Rabiatou Sangaré Diallo, Directrice des programmes de l’Ong RAES.
Marina HOUNNOU (Coll)