Une nouvelle victime et pas des moindres à cause de la nuisance sonore du fait de la célébration des cultes dans certaines églises. Cette fois-ci, c’est un magistrat béninois qui a fait les frais de l’intolérance, du manque de savoir-vivre en société et de la barbarie des adeptes de cette église dirigée par un pasteur Ibo de nationalité nigériane. Tenez ! La scène se déroule au quartier Alibarika à Parakou où un ministère dit du Réveil s’est installé sur une parcelle mitoyenne au domicile de l’infortuné magistrat. Lassé du tintamarre des fidèles chrétiens dont l’office se tient souvent après minuit, il s’est fait le devoir de saisir son collègue procureur de la République de Parakou.
A ce sujet, celui-ci a ordonné une descente de la police républicaine sur les lieux plus précisément derrière l’autogare d’Alibarika. Mais en dépit du rappel à l’ordre de la police instruite par le Procureur, le volume des baffles et autres hauts parleurs n’a pas baissé. N’ayant pas démordu, le magistrat s’est alors vu assigner devant le Procureur sur plainte dudit pasteur nommé Azouna Ézéchiel. Et le tintamarre a repris de plus belle.
Et le pire arriva !
C’est alors que le lundi 9 septembre dernier, le culte de l’église a débuté à quatre heures du matin. S’il a fallu que les voisins gardent leur calme jusqu’au lever du jour, au matin, le magistrat s’est dirigé vers le pasteur pour exprimer sa désolation. Mais, mal lui en a pris. A coup de marteau, de poteau de teck et autres pierres, il a été littéralement assommé par le pasteur Azouna Ézéchiel et ses fidèles. Baignant dans une mare de sang et grièvement blessé à la tête, il est abandonné par ses agresseurs qui visiblement croyaient l’avoir achevé. Il n’eut la vie sauve que sur évacuation au centre de santé le plus proche.
Malgré la police, l’enquête piétine toujours…
Informée, la police est redescendue sur les lieux pour les constats d’usage. Mais elle s’est retirée bredouille. Car, les agresseurs ayant pris la fuite. Alors, jusqu’ici, L’enquête n’a rien donné et si elle se poursuit, il est tout simplement à souhaiter qu’elle aboutisse le plus tôt possible pour éviter d’autres rebondissements.
Richard AKOCHAYE
- 2 octobre 2024
- 1er octobre 2024