Dans un contexte où la gouvernance au Bénin est décriée pour son manque de transparence, est née une initiative novatrice qui vise à engager les citoyens dans le contrôle des actions des gouvernants, tout en renforçant la redevabilité des élites envers le peuple.
Contribuer à établir un lien privilégié de respect entre citoyens et inculquer la culture de la protection du bien public aux Béninois. Telle est la mission principale que s’est donnée l’ONG "Action citoyenne pour une gouvernance participative” (ACGP).
La cérémonie de lancement de la nouvelle organisation non gouvernementale (ONG), parrainée par le professeur Simon Narcisse Tometin, s’est déroulée le samedi 10 août 2024 au Chant d’oiseau à Cotonou.
Elle a pour objectif d’assurer une relation de confiance mutuelle entre les citoyens et les élites en actionnant sur plusieurs leviers que sont : l’éducation sur les droits et devoirs, la paix et la tolérance, afin de faciliter le dialogue entre les citoyens et les institutions.
En effet, cette ONG, spécialisée dans la sensibilité aux valeurs citoyennes et la promotion de la bonne gouvernance, s’est donné comme mission de créer la confiance réciproque entre les administrations publiques et les administrés d’une part, et l’esprit de responsabilité devant la chose publique d’autre part.
Selon le président du comité préparatoire, Joseph Tonin, directeur exécutif de l’ONG ACGP, l’initiative de mettre sur pied cette structure portée sur la gouvernance participative est née du constat sur l’état moral de la société béninoise, le déclin de la conscience, la faiblesse de la participation aux élections, et la rupture de confiance entre administrés et gouvernants.
"Il est urgent que la population fasse corps avec les institutions de la République. Le désintérêt pour la chose publique et la faible participation aux élections interpelle notre conscience collective et l’engagement de chacun", a déclaré le président de l’ONG, Emile Messanh.
- 14 octobre 2024
- 14 octobre 2024