Le temps de repos pour les membres du gouvernement béninois est échu et les activités peuvent reprendre formellement. Et s’il est vrai que plusieurs sujets brûlants devront être abordés dans plusieurs secteurs, l’environnement ne saurait être occulté. Il n’est plus un secret que le monde entier vit une époque où les défis qui se dressent devant semblent insurmontables. Côté environnement, la crise écologique menace. D’ailleurs, malgré le virage de la croissance verte entrepris il y a plus de 20 ans, la planète est plus que jamais sous pression. Devant cette situation alarmante, les appels à la décroissance se multiplient. On parle cependant bien peu des immenses défis humains et sociaux qu’implique une telle transition. Du retour donc des congés, le gouvernement a du pain sur la planche en ce qui concerne bien sûr, les mesures de préservation de l’environnement. Réalité oblige, ledit secteur, depuis l’avènement du gouvernement Talon, connaît une avancée significative. Mais il reste encore à faire. La gestion des eaux usées, la déforestation, le financement progressif des actions en faveur du climat, le repositionnement des politiques publiques sur le volet environnement, etc. Beaucoup d’autres défis attendent d’être relevés. Dans tous les cas, le ministère du cadre de vie et de développement en charge du transport devra prendre à bras le corps les urgences du moment vis-à-vis de l’environnement. Encore que le Chef de l’État Patrice Talon n’a que moins de 2 ans pour y arriver. Tant mieux pour nos yeux.
Mahussé Barnabé AÏSSI (Coll.)
- 17 septembre 2024
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