Depuis que les examens nationaux ont été instaurés, le constat que nous avons fait, est qu’ils sont favorables aux établissements comme aux étudiants. Lorsque nous recevons les étudiants, nous les formons et leur délivrons des diplômes au sein de nos écoles. Cela causait énormément de problèmes pour ces apprenants dans les concours de la fonction publique. Ils ont également le problème d’insertion professionnelle tout comme pour la poursuite des études dans les universités étrangères. Le problème de reconnaissance de diplômes se pose.
Nous sommes passés par la cosignature qui n’a pas pu régler tous les problèmes. Mais depuis que les examens nationaux sont institués, tout va pour le mieux. Dans les universités étrangères, on ne doute plus du diplôme de nos apprenants qui porte désormais l’imprimatur de l’Etat. Cela donne une reconnaissance au diplôme. Nous ne trouvons aucun inconvénient aux examens nationaux, au contraire, on peut continuer parce que ça a permis de régler un certain nombre de problèmes du point de vue reconnaissance des diplômes.
Appréciation de la gestion des EPES sous la Rupture
Depuis l’avènement du régime de la Rupture, je dirai que tout se passe pour le mieux dans l’enseignement supérieur privé comme public. Vous n’êtes pas sans savoir que le régime a d’abord essayé de balayer l’environnement et les Établissements Privés de l’enseignement supérieur (EPES) doivent désormais soumettre un dossier de demande d’agrément. Et ils doivent respecter un certain nombre de normes. Donc, nous sommes à la quatrième édition et il faut confier que notre école a été agréée à la 2ème édition. Au regard des outils évalués, nous apprécions l’objectivité qui a caractérisé le travail. Ce qui nous a le plus marqué positivement, c’est que les EPES agréés ont la possibilité de recevoir des bacheliers sur orientation du ministère qui a toujours fait figurer ces écoles dans le guide d’orientation chaque année afin de situer les lauréats dans le choix de leur filière. L’année passée, nous avons par exemple reçu quatre bacheliers orientés vers notre établissement. Nous tenons donc à saluer cette initiative du ministère à travers la Direction Générale de l’Enseignement Supérieur (DGES). C’est une initiative louable et il faut remercier le gouvernement. Nous espérons en avoir davantage. Le travail de reformes n’est pas pour sanctionner les EPES, mais plutôt pour les amener à respecter les normes.
A ESTG, nous disposons des filières de gestion, Finances Comptabilité audit, Ressources humaines, Transport Logistique, Banque finance et assurance, Entreprenariat et gestion des projets, en Licence comme en Master. Et pour la rentrée prochaine, nous offrons des bourses aux bacheliers jusqu’au 10 Octobre 2024.
Propos recueillis par Isac A. YAÏ
- 14 octobre 2024