C’est désormais officiel. Smart Africa Digital Academy (SADA) a désormais une existence légale au Bénin. Le protocole d’accord qui le matérialise a été signé hier à Golden Tilup de Cotonou par le ministre de l’économie numérique et de la digitalisation, Adam Soulé Zoumarou et le directeur général de Smart Africa, Lucina Koné. Ainsi, après le Rwanda, le Ghana, la Djibouti, la Côte d’Ivoire et le Kenya, le Bénin vient de faire son entrée dans le monde des supers numériques. Le projet SADA vise cinq domaines stratégiques d’intervention à savoir : l’initiation aux TIC pour tous, la promotion des S.T.E.A.M, la spécialisation en informatique, la formation avancée en informatique et le renforcement de capacités des politiques et décideurs. En procédant à la signature du protocole d’accord qui marque le lancement officiel du projet au Bénin, les responsables de SADA entendent réunir toutes les parties prenantes du projet au Bénin, marquer le démarrage effectif du projet au Bénin, faire connaître le projet aux parties prenantes, faciliter une vision d’ensemble du projet et son développement au niveau de toutes les parties prenantes.
Adam Soulé Zoumarou, ministre de l’économie numérique et de la digitalisation
Sans vous, tous les programmes de développement de compétence dans le secteur du numérique et de la digitalisation que nous mettons en œuvre et dont nous voulons le passage à l’échelle ne seraient une réalité. C’est ce qui justifie l’importance de cette signature. L’académie est un instrument, une plateforme qui va nous permettre de prendre de nouvelles initiatives et de renforcer les initiatives qui ont été déjà prises par la République du Bénin dans le cadre de son programme d’actions et d’ouvrir des perspectives sur d’autres domaines de coopération et de renforcement. Vous savez que la vision de la stratégie sectorielle du Bénin est aujourd’hui de faire de notre pays, la plateforme de service numérique. Cela n’est plus à douter quand on voit ce qui est déjà mis en œuvre dans les domaines spécifiques de développement de compétence qui sont en cours dont l’école des métiers du numérique. Nous sommes conscients que toutes ces dématérialisations de l’administration publique ne peuvent se faire que si les agents même de l’administration publique sont suffisamment aguerris pour les usages numériques. Le gouvernement a consenti à l’évaluation de tous les 500 agents et à l’issue de cette évaluation, le gouvernement est dans la phase de formation et de certification de ces agents. Ce sont autant d’initiatives que le gouvernement du Bénin a déjà prises et notre plus grand challenge est de passer à l’échelle supérieure. Nous ne voulons pas faire des programmes qui restent modestes dans leur volume, c’est pour ça qu’aujourd’hui, cette signature pour moi est une étape très importante pour passer à l’échelle supérieure.
Richard AKOTCHAYE
“La taille d’une population et sa jeunesse peuvent être un atout, (...)
- 2 juin 2023