Tronçon statue Totoh Gnawo-mairie de Lokossa : Nids-de-poule et dangereux jeux de zig-zag pour les motocyclistes

La voie quittant l’entrée principale de la mairie de Lokossa traversant le carrefour de la statue de Totoh Gnawo pour mener à la Place de l’indépendance, depuis son réaménagement à l’occasion des manifestations officielles de la fête du 1er août 2013 subit une dégradation avancée. Constat sur les lieux.

Samedi 20 juillet 2024. Il est 17h30 min au carrefour de la statue du fondateur de la ville de Lokossa Totoh Gnawo. Une affluence pas des moindres s’observe sur le tronçon statue Totoh Gnawo-mairie de Lokossa. Mais sur le parcours en direction de la mairie pour le Collège d’enseignement général 1 (CEG1), une attitude peu recommandée s’observe, en l’occurrence chez les motocyclistes. Elle donne l’impression d’une séance d’entrainement en vue du défilé commémorant la 64ème célébration de la fête de l’indépendance dans la cité de l’Espérance. Malheureusement, ce n’est pas le cas. C’est plutôt la dégradation avancée de la voie à ce niveau qui les soumet à ce jeu de zig-zag. Tout usager doit faire preuve d’une grande vigilance pour ne pas tomber par inadvertance dans la multitude de crevasses qui se dressent centimètre après centimètre le long du tronçon. Même le vent frais qui souffle dans la soirée et adoucit l’atmosphère ne pèse pas assez pour distraire automobilistes et motocyclistes qui tiennent à traverser sans anicroche cette bretelle.

« Une réalité vécue depuis un moment »
La situation notée sur cette voie d’accès au centre ville devient une réalité que vivent au quotidien les habitants de la ville qui doivent passer par là pour vaquer à leurs diverses occupations. « C’est un triste constat qui devient une réalité que nous vivons depuis un certain temps. Et pourtant, cette voie donne l’accès au centre ville. Le premier collège de Lokossa, c’est la voie principale qui y mène. La même chose pour la Cathédrale, la maison du peuple, la première pharmacie, la poste, le jardin public pour ne citer que ceux-là. Cela veut dire que les autorités font le même constat. Même s’il faut reconnaître que des voies sont aménagées dans d’autres coins de la ville, ce n’est pas bien que la voie qui va tout droit à la mairie de la ville et même la préfecture sans oublier le centre universitaire se retrouve dans cet état », fait remarquer un usager. Le risque d’accident que presente l’état de dégradation de la voie retient l’attention d’Ibrahim, vendeur d’habits au niveau de la résidence de Tèko. « Maintenant, c’est les vacances et cela a diminué un peu. Avant, pour traverser la voie à ce niveau, c’est difficile surtout pour les élèves et même ceux qui doivent aller à la messe. A cause du jeu de zig-zag que font ceux qui sont à moto ou en voiture, ce n’est pas toujours facile de traverser la voie sans courir le risque d’accident », signale-t-il. Une vendeuse de nourriture non loin du CEG1 estime qu’il faut tirer la sonnette d’alarme pour davantage attirer l’attention des autorités sur la nécessité d’agir avant un drame. « Tout le monde passe par là et voit combien la voie est dégradée à ce niveau. Je pense que c’est bien d’en parler pour attirer l’attention des autorités. On ne va pas d’abord attendre qu’un drame se produise », se désole-t-elle. Mais avant une prompte réponse des autorités pour aménager la voie, les nids-de-poule continuent de dicter leur loi et de perturber la circulation aux usagers sur le tronçon statue Totoh Gnawo-mairie de Lokossa.
Fidégnon HOUEDOHOUN