L’association des médecins pharmaciens et biologistes du Bénin (AMPB) a animé une conférence marquant le 1er anniversaire de son existence le vendredi 26 janvier 2024 à l’Institut des sciences biomédicales appliquées (ISBA) à Cotonou. C’est également une occasion pour les membres de mûrir les réflexions sur les normes à prendre en compte pour exercer dans le secteur.
« Règlementation dans le secteur de la biologie médicale au Bénin ». C’est autour de ce thème que l’Association des médecins pharmaciens et biologistes du Bénin (AMPB) a mûri les réflexions à l’occasion de la conférence marquant le 1er anniversaire de son existence. Pour André Bigot, président de l’AMPB, il est opportun de réfléchir sur la réglementation dans le secteur des pharmaciens et biologistes. Crespin Théodore Soglohoun, médecin biologiste de la santé publique, représentant le président de l’Autorité de régulation du secteur de la santé (ARS), a fait remarquer que plusieurs réformes engagées dans le secteur de la santé ont abouti à la création de l’autorité de régulation du secteur de la santé qui œuvre principalement dans le domaine de la qualité à travers des règlementations. « Les trois piliers sur lesquels la qualité sera fondée au Bénin sont : la sécurisation des patients, la certification des établissements de santé et l’accréditation des professionnels de santé. Lorsque vous prenez ces trois piliers concourant à la qualité des soins, nous avons une terminologie qui est transversale, la réglementation », a-t-il signalé. L’honneur a échu à Dr Olivia Gaba, membre du bureau de l’AMPB, de faire une présentation sur les dispositions statutaires du secteur. De cette prestation, il est retenu le cadre réglementaire à partir duquel un médecin pharmacien ou biologiste doit exercer. « Nous avons voulu ressortir, à travers cette présentation, les différentes lois qui encadrent l’exercice de la profession du médecin pharmacien et biologiste. Il est important, dans l’exercice de leurs fonctions, de savoir exactement dans quel cadre ils doivent agir dans leurs faits et gestes y compris leurs pratiques quotidiennes. Nous avons parlé aussi bien du code de déontologie du pharmacien que celui du biologiste. Nous avons également parlé de la loi 2020 portant protection des personnes en République du Bénin qui cadre aussi l’exercice de ces fonctions et la loi 97-020 qui parle de l’autorisation d’exercer en clientèle privée du médecin pharmacien et biologiste », a-t-elle rappelé. Elle n’a pas manqué d’exhorter les autorités à aider les médecins du secteur dans la mise en pratique de ces lois qui existent déjà y compris les réformes opérées par l’autorité compétente.
Fidégnon HOUEDOHOUN
- 2 octobre 2024
- 1er octobre 2024