Le Burkina Faso s’impose sur le fil
Le Burkina Faso a battu la Mauritanie (1-0) sur un penalty de Bertrand Traoré à la fin du temps additionnel (90+6), mardi à Bouaké pour la Coupe d’Afrique des Nations en Côte d’Ivoire. Ménagé, le capitaine est entré pour la dernière demi-heure et a provoqué la faute de Mouh Mohamed El Abd. Il permet à son équipe de prendre la tête du groupe D devant l’Algérie et l’Angola, qui se sont neutralisés (1-1) la veille.
"Ce penalty est cruel pour nous", a pesté le sélectionneur de la Mauritanie Amir Abdou. "Il y a un sentiment d’injustice, on prend un but sur un fait de jeu à la fin", pourtant "les garçons ont fait un match parfait", a estimé l’ancien sélectionneur des Comores. "On s’est fait punir sur un manque de lucidité", une faute du défenseur Nouh Mohamed El Abd sur Bertrand Traoré, a regretté Abdou. Il a admis que son équipe avait "un peu sombré en deuxième mi-temps" à cause de "la chaleur, il y avait beaucoup de souffrance". "En deuxième mi-temps la Mauritanie a plongé physiquement", a noté le sélectionneur français du Burkina, Hubert Velud, sorti in extremis vainqueur de son tout premier match de CAN. Amir Abdou déplore également la blessure de son meilleur attaquant, Aboubakar Kamara dit "AK47", sorti peu avant la demi-heure de jeu. "On perd un joueur important, on va voir avec le médical s’il peut rejouer mais je ne peux pas le garantir", a dit le technicien né à Marseille. "On va se relever et continuer, il ne faut pas se morfondre, il faut savoir switcher et passer autre chose", a-t-il conclu.
D’une belle performance à un exploit, la Namibie fait tomber la Tunisie
La Coupe d’Afrique des Nations 2023 a débuté de manière inattendue pour la Tunisie, qui a été confrontée à une Namibie exceptionnellement performante. Les Aigles de Carthage, chahutés et dominés tout au long du match, ont finalement été vaincus 1-0 par les Brave Warriors. Cette défaite constitue un événement historique, marquant la première victoire de la Namibie dans l’histoire de la CAN. Malgré de multiples occasions pour les Tunisiens, la Namibie a su maintenir un jeu offensif et cohérent. Les Brave Warriors ont été récompensés à la 88e minute par un but magistral de Deon Hotto. Cette performance exceptionnelle a propulsé la Namibie en tête du groupe E, créant ainsi un véritable séisme dans cette édition de la CAN. Les Tunisiens, quarts de finaliste en 2021 et qualifiés pour la dernière Coupe du Monde, se retrouvent désormais confrontés à un début de tournoi difficile, surtout contre l’équipe considérée comme le maillon faible du groupe.
En attendant le prochain affrontement du groupe E entre le Mali et l’Afrique du Sud, les hommes de Collin Benjamin prennent la tête de la poule, démontrant ainsi une force et une détermination incontestables. Cette victoire sur la Tunisie, combinée à la qualité du jeu déployé par la Namibie, soulève des questions cruciales sur les aspirations de la Tunisie dans cette compétition. Le choc face à la Namibie révèle des faiblesses inattendues et place les Tunisiens dans une position délicate dès le début du tournoi. Cette défaite inattendue de la Tunisie contre la Namibie soulève des interrogations sur la préparation et la stratégie de l’équipe. Les quarts de finaliste de 2021 doivent rapidement revoir leur approche pour surmonter ce début de compétition délicat. La détermination des Brave Warriors et leur capacité à défier les attentes mettent en lumière la compétitivité intense de la CAN 2023. La Tunisie, maintenant confrontée à des défis inattendus, devra réajuster sa tactique pour espérer une progression dans ce tournoi. La Namibie crée la surprise en remportant une victoire historique contre la Tunisie lors de la CAN 2023. Ce résultat inattendu place la Namibie au sommet du groupe E, tandis que la Tunisie doit maintenant faire face à des défis inattendus. Le parcours de la Tunisie dans cette compétition est désormais marqué par une incertitude accrue. La suite de la CAN 2023 promet d’être intense et pleine de rebondissements, avec la Namibie émergeant comme une équipe à surveiller de près.
Le Mali se rassure contre l’Afrique du sud
Le Mali a remporté une victoire convaincante de 2-0 contre l’Afrique du Sud dans le cadre du groupe E de la Coupe d’Afrique des Nations, grâce à des buts de Hamari Traoré et Lassine Sinayoko en seconde période.
Dès les premières minutes, le Mali a montré ses ambitions avec une série d’attaques audacieuses. L’équipe a continué à dominer en termes de possession et de pression offensive, mais sans parvenir à concrétiser ses efforts en buts. L’Afrique du Sud a riposté avec des tentatives de contre-attaques dangereuses. Percy Tau, particulièrement actif, a eu plusieurs occasions de marquer, mais s’est heurté à un Djigui Diarra en grande forme dans les buts maliens. Le moment le plus critique de la première période est survenu à la 17e minute, lorsque l’arbitre a accordé un pénalty à l’Afrique du Sud après une faute de Niakate sur Makgopa. Cependant, Percy Tau a envoyé le ballon largement au-dessus de la transversale, manquant une occasion en or de donner l’avantage aux Bafana Bafana. Les deux gardiens, Diarra pour le Mali et Williams pour l’Afrique du Sud, ont été les héros de cette première mi-temps, réalisant des arrêts cruciaux. Diarra a notamment brillé en stoppant plusieurs tentatives de Tau, tandis que Williams a fait un arrêt exceptionnel sur une frappe de Lassine Sinayoko, maintenant le score à égalité.
Cette première manche a été marquée par un jeu ouvert et rapide, avec des phases de possession équilibrées et des équipes cherchant à exploiter la moindre opportunité. L’Afrique du Sud a tenté de percer la défense malienne, en particulier par le biais de Percy Tau, très actif sur le flanc droit. La première période s’est achevée sur un rythme élevé. Les deux équipes ont démontré leur capacité à créer des occasions, mais le manque de finition a maintenu le score vierge.
Dès la reprise, le Mali a continué à exercer une pression offensive, malgré quelques occasions manquées, notamment par Amadou Haïdara. La défense sud-africaine a été mise à rude épreuve, mais a résisté avec succès jusqu’à la 60e minute. C’est à ce moment-là que Hamari Traoré, le capitaine des Aigles, a ouvert le score. Suite à un coup franc de Sékou Koita, le gardien sud-africain Ronwen Williams a repoussé le ballon sur sa ligne, mais Traoré a suivi et marqué du pied gauche, inscrivant son troisième but en sélection.
Six minutes plus tard, Lassine Sinayoko a doublé l’avantage pour le Mali. Après une récupération d’Hamari Traoré, Kamory Doumia a lancé Sinayoko, qui a résisté à la défense avant de finir avec un extérieur du pied droit, battant le gardien adverse. L’Afrique du Sud a tenté de réagir, mais le Mali a continué à dominer. Amadou Haïdara a été proche d’ajouter un troisième but avec une frappe puissante qui a frôlé la transversale.
Les changements tactiques effectués par le sélectionneur malien, Eric Chelle, en fin de match ont aidé à consolider la victoire. L’entrée de Sissoko, Traoré et Nene a apporté un nouveau souffle à l’équipe, permettant de maintenir le rythme et la pression jusqu’au coup de sifflet final. Cette victoire place le Mali en bonne position dans le groupe E, tandis que l’Afrique du Sud devra se ressaisir pour ses prochains matchs. Les Aigles du Mali ont démontré leur force offensive et leur solidité défensive, envoyant un message fort à leurs adversaires dans le tournoi.
Hubert Velud, sélectionneur du Burkina Faso
« A partir du moment où on savait que la CAN allait se jouer en Côte d’Ivoire, on s’attendait à ça. C’est vrai que les joueurs sont vraiment sensibles à ça. Moi je suis vraiment heureux d’avoir gagné ce soir parce que c’est un pays qui vit des moments difficiles. Je sais qu’ils sont heureux ce soir et moi je suis très heureux. Tous les premiers matchs de la CAN sont à chaque fois très équilibrés. Ça n’a pas été facile. Une première mi-temps très mitigée. Par contre, en deuxième mi-temps, on était beaucoup plus mieux qu’eux ».
Amir Abdou, sélectionneur de la Mauritanie
« Ce penalty est cruel pour nous. Il y a un sentiment d’injustice, on prend un but sur un fait de jeu à la fin. On s’est fait punir sur un manque de lucidité. On ne peut pas se morfondre sur ce qui s’est passé aujourd’hui. On va se relever et continuer, il ne faut pas se morfondre, il faut savoir switcher et passer autre chose. C’est à nous de nous préparer pour affronter l’Angola »
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